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Cours Denis 1er semestre 13

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Message  karuto Lun 12 Nov - 15:07

1.
Les forces politiques et les élections législatives de 1973








On va envisager les positions des
différentes tendances.

1.1. la
majorité








ceux qui avaient rallié Pompidou pour la présidentielle du
côté des centristes vont se constituer en parti politique. La majoité va donc
désormais se former de trois courants : aux côtés de l’UDR et des
républicains indépendants giscardiens , se situe courant centriste.





Nouvelle famille politique centriste prend le nom de CDP,
centre démocratie et progrès. Ces centristes ont pour mission d’attirer dans le
camp de la majorité leurs amis politiques restés dans l’opposition mais sur ce
terrain et plus globalement pour l’occupation du centrisme, sont en oncurrence
avec Républicains indépendants. Malgré le retour de VGE au gvt, les giscardiens
entendent rééquilibrer gvt, gzrdnet identité propre.VGE est soumis à une
certaine solidarité politique. VGE charge Poniatovsky de regrouper centristes,
va jouer au centre pour se démarquer du gaullisme traditionnel mais aussi de la
gauche qui est en voie d’unification. En fait l’horizon présidentiel s’est profilé
assez tôt (S. Sur a montré que VGE avait été informé assez rapidement du mauais
état de santé du président, ce qui explique engagement dans perspective de
rivalité assez tôt).





UDR : majorité très large à l’assemblée nationale. ce
parti entre dans une position de turbulence. Les « godillots »
semblent déboussolés par retraite de DG, ont tendance à juger trop progressiste
la politique de Chaban Delmas. D’autres prétendant à l’héritage de DG
réaffirment vocation sociale, participative du gaullisme. Cela débouche sur la
formation par E. Faure d’un mvt socialiste pour la participation. Ces tensions
sont iées à la difficile succession de DG. Querelles d’héritages où l’on
rivalise pour les prétendus principes du gaullisme : constitution d’une
amicale parlementaire (Présence et Action du Gaullisme), dont la mission à
peine voilée est de surveiller la fidélité des uns et des autres au gaullisme.
P. messmer et le beau-frère de DG en prennent la tête. Ecarte opposants au gvt
et favorise main mise de Pompidou.





Démission forcée de J. chaban Delmas le 5 juillet 72, alors
même qu’il vient d’obtenir un vote de confiance assez confortable (368 c/ 96).
Plusieurs facteurs peuvent être retenus : l’aspect institutionnel,
politique du différend au sein de l’exécutif est sans doute déterminant.
Pompidou ne pouvait plus supporter concurrence de son premier ministre
(ambitions), refusait prééminence du psdt. Une meilleure harmonie idéologique
aurait pu améliorer les choses.


Autres éléments plus ocnjoncturels : d’abord, l’échec relatif
du referendum sur l’Europe (Pompidou fait endosser la responsabilité de ce semi
échec au premier ministre), la conccrétisation de l’union de la gauche rend
plus menaçant encore élections de 73, nécessite politique plus énergique. Enfin
la position personnelle de chaban Delmas est affaibli en 1972 : est mis en
cause pour fraude fiscale, il s’est assez mal défendu mais il n’a pas manqué de
faire remarquer qu’il était victime d’un véritable coup bas de la part de
l’administration des finances (fuites arrivées à la rédaction du canard
enchaîné), ministre de l’économie est alors VGE. Attaqué par majorité, peu
soutenu par Pompidou, chaban Delmas est remplacé par P. messmer.





Ancien administrateur de l’afrique occidentale française,
longtemps ministre des armées de Dg, image de gardien de l’orthodoxie
gaulliste. Il présente certainement davantage de gage d’orthodoxie, de docilité
politique , de respect de la prééminence du président. Cette prééminence,
pompidou va la conforter durant son mandat : forte présence présidentielle
(affaiblissement de la majorité).

1.2. Le
centre d’opposition








Après l’échec de Poher, mouvement conservateur, regroupement
de deux courants :


Parti radical, dirigé par JJ Servant Schreiber


Centre démocrate de J. Lecanuet


Ce mouvement manque d’emblée de cohésion. Ser-Schreib.
Regarde plutôt à gauche, et Lecanuet hostile au communisme et donc réticent
avec socialistes qui s’accordent avec eux.


S’ancre à droite après l’affaiblissement des radicaux. Une
partie s’était déjà rapprochée des socialistes, cette fois profonde dicvision
entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent l’alliance avec les socialistes.


En 1972, unepartie des radicaux quitte le parti derrière R.
Fabre pour rejpoindre la gauche et créer le MRG, mvt des radicaux de gauche.


Les autres radicaux maintiennent le parti radical valoisien,
finissant par rejoindre l’Udf en 78 puis l’UMp. Depuis cette séparation, le
courant radical si puissant sous la III et IV, n’a jamais refait son
unité : reste déchiré entre droite et gauche.


PRG Radicaux de gauche semble borné à rester alliés
préférentiels des socialistes (Tobira, pas de candidat pour élections
présidentielles contre postes d’adjoints dans les grandes villes).


Parti radical valoisien A droite, Rossinot, même
chose ; font l’appoint, d’abord associés à l’Udf puis soutenu Chirac et
récemment alliés à l’UMP.


Victimes de bipolarisation due au système majoritaire.

1.3. La
gauche








La gauche non communiste est contrainte après cuisant échec
de recoller les morceaux. Opérations de rassmblement des diffférents courants
socialistes en deux temps :


Juillet 69, fondation d’une nouvelle formation politique, le
Nouveau Parti Socialiste, dirigé par A. Savary, qui résulte du ralliement de
l’UGCS de J. poperen à l’ancienne SFIO et à l’UCGR.


Congrès d’Epinay sur Seine, juin 1971, cration du PS actuel
pas encore Rocardien (1974) et il y a encore les chevenementiens (jusqu’en 90).
Les conventionnels de Mitterrand rejoignet NPS (PS = NPS et CIR). Devient
premier secrétaire le jour même de son adhésion.





Mitterrand : Issu de la droite nationaliste (pierre
Péan Une jeunesse française) a commencé sa carrière comme fonctionnaire
au reclassement des prisonniers sous Vichy en 1942. Il s’engage en 1943 dans la
résistance, se rapproche du radicalisme, il sera notamment membre de l’Union
démoc…ministre sous la IV. Deviendra un fervent opposant de DG, fédère forces
de gauche en 65 (certain prestige dans l’électorat de gauche, notamment
électorat communiste). Mitterrand concquiert PS en prenant tête d’une coalition
de courants hétéroclites : conventionnels s’allie au CERES de Chevènement
(une des gauches du parti) mais aussi à quelques poids lourds de l’ancienne
SFIO, comme dirigeants des fédérations des bouches du rhône (Deferre) et du
Nord (Mauroy), fédération qu irapportent bcp de mandats lors d’élections. Le
texte, la motion que Mitterrand présente l’emporte de justesse : nécessité
de rénover le PS et en même temps d’écarter toute tentative d’alliance au
centre, engage le prti dans une stratégie d’union d la gauche. L’année
suivante, cette nouvelle orientation du PS permet de renouer des négociations
programmatqieus avec le parti communiste (au-delà d’alliance électorale). Après
deux mois de discussion (points de friction : étendue des
nationalisations, construction de l’Europe, défense, sur l’alternance),
les responsables socialistes et
communistes signent le 27 juin 72 le programme commun de gvt de la gauche, un
document ratifié par les radicaux de gauche 15 jours plus tard. Dans l’immédiat,
ce texte que l’on appelle le programme commun représente un contrat de
législature pour les élections législatives de 1973, mais à pluslong terme le
programme commun qui cède l’unité au moins électorale de la gauche, va
nettement cliver, bipolatiser le paysage politique. Il règne à l’époque, plutôt
à la base, une certaine euphorie unitaire. Pour la première fois depuis la
libération, espoir militant de retour de la gauche au pouvoir : a occulté
désaccords.


Au moment où est signé le programme commun, le rapport des
forces électorales est très largement favorable au PC, socialistes comptent
inverser rapport à leur profit. On se doute qu’en même tamps les communistes
n’entendent pas servir de marche pied électoral aux socialistes. Deux
déclarations auxquelles on accordera pas sur le coup gde importance témoignent
de ces méfiances persistantes :


F.
mitterrand, à la tribune de l’internationale socialiste le 29 juin 72, il
indique qu’en reconstruisant un grand parti socialiste e n France il entend
faire la démonstration que sur les 5 millions d’électeurs communistes, 3
millions peuvent voter socialiste. Sur le coup les porte parole du PC font mine
de n’avoir rien entendu.Un peu plus tard ils ressortiront cette formule quand
l’union ira plus mal.


G.
Marchais, le même jour, secrétaire général du PC déclare il serait dangereux de
se faire la moindre illusion sur la sincérité ou sur le fermeté du PS.

1.4. Le
scrutin législatif de 1973








Il se déroule dans une structure politique de plus en plus
bipolarisée. Certes il subsiste un certain nombre de centristes mais ceux-ci se
retrouvent limité à portion congrue.


Sur V pèse l’éventalité d’une défaite de la majorité
présidentielle, c’est sans doute pr éviter cet écueil que Pompidou intervient
activement pdt la campagne : pour clarifier enjeux du scrutin, et pour
organiser, favoriser coalition des forces de droite qui vont se fédérer dans la
Union de la majorité de progrès.


Pompidou intervient pour clarifier les enjeux du
scrutin : il présente l’alternative
comme un véritable choix de société que les français ont à faire, se dit
prêt à défendre institutions qu’il estime menacées par programme commun. Cette
dramatisation s’accompagne d’une certaine incertitude en cas de victoire de
l’union de la gauche. Il laisse planer le doute tout en évoquant la possibilité
d’une dissolution de l’assemblée élue.


Résultats :


Au premier tour, la majorité résiste (37% des exprimés) sans
pour autant atteindre résultats du « scrutin de la peur ».


Le mouvement centriste échoue : - de 15%, - que le seul
centre démocrate de 68 ;


Socialistes : meilleur résultat depuis libération,
réduction de l’écart avec communistes (MRG+PS équivalent au PC).





Deuxième tour, la majorité perd de nombreux sièges, mais
conserve un net avantage sur centristes laminés et gauche en progression. On
note lors de ce deuxième tour que les candidats de la gauche modérée
bénéficient d’avantage des désistements des communistes (reports de voix
fonctionnent mieux, profitent davantage au PS). Malgré ce maintien de la
droite, ce scrutin montre la nécesité d’une ouverture accrue : pourtant
giscardiens et centristes plutôt déçu, P.Messmer se succède par deux fois, gvts
restent très pompidoliens.


Automne 73 : Pompidou tente en vain de faire adopter la
réduction du mandat présidentiel dans un contexte de pré campagne présidentielle
(dégradation visible de son état de santé bien que l’assembléeet le sénat
aiaent voté ce projet dans les même terme mais ne parviendra jamais à obtenir
majorité des 3/5 au Congrès, et renonce à soumettre ce projet au vote (Le
système politique français
chez Dalloz). De fait à défaut de modification
constitutionnelle, décès le 12 avril 74 sans qu’il ait vraiment préparé sa
succession.
karuto
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