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Cours Denis 1er semestre 6

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Message  karuto Lun 12 Nov - 14:56

1.1.1.
Sur la présidentialisation des carrières et des structures
partisanes








Il n’y a aucun exemple montrant qu’un élu est pu se passer
du soutien d’un parti, et d’un parti soudé (parti gaulliste pour DG, Pompidou,
Républicains Indépendants pour VGE, aidé par une parti des chiraquiens, PS pour
Mitterrand, RPR puis UMP pour Chirac). A contrario on connaît des échecs
imputables à l’absence de soutien d’un parti ou défection d’un parti :
Chaban Delmas (1974), Raymond Barre (1988), Balladur (1995).


Ces partis sont fortement influencés à partir de 1965 par
l’élection psdtielle : même si elle n’épuise pas toute leur énergie, ils
ont tendance à se tourner vers cette échéance. Un parti ne compte plus s’il ne
peut dégager de ses rangs un présidentiable. Les luttes entre psdtiables :
clivages inter partisans (partis adverses), intra partisans (à l’intérieur du
parti). A tel point que les partis ont tendance à s’organiser en vue de
l’horizon psdtielle en courants internes apparaissant comme écuries promulguant
des poulains (duels Mitterrand/Rocard).

1.1.2.
Sur la bipolarisation politique








Seuls deux candidats au deuxième tour : émergence de
deux blocs, autour des deux grands partis. Cette bipolarisation s’est faite par
étapes : nouveau scrutin a incité d’abord à se regrouper, puis ils ont
contracté des alliances avec des partenaires (unification de la gauche, création
de l’UMP). Cela a obligé les forces politiques à choisir leur camp :
centristes laminés entre duex blocs, progressivement aspirés par la droite.
Psdtielles de 65 et 69, processus de bipolarisation amorcé mais inachevé.
(absorption des centristes surtout 74).


Structuration, voire simplification de la vie politique
jusque dans 80’s en tout cas.


Vote utile : consiste pour une partie des électeurs à
négliger leurs préférences immédiates, particulières au candidat de leur
coalition, de leur camp pour accorder leur voix au candidat qui a le plus de
chances de l’emporter. A gauche, écologistes, communistes s’en sont svt plaints
(à l’inverse, PS a pu déplorer l’insuffisance du vote utile, Jospin 2002).





Cet effet
bipolarisant si évident jusqu’au milieu des années 80 a conduit plutôt à une
bipolarisation dédoublée : n’éclipse pas la concurrence interne à chaque
bloc (UDF-UMP, PS-PC). On peut souligner également l’existence d’effets déstructurants
(exacerbation des tensions au sein des deux blocs, a altéré l’union).


Exemple scission des Villieristes de l’UDF, Pasqua quitte
RPR…


Emergence de partis de contestation : FN, écologistes
(apparition ou réapparition dans 80’s a troublé système bipolaire).


Ce n’est pas l’élection psdtielle qui a fait émerger ces
partis : ont plutôt été révélés dans des scrutins intermédiaires,
n’engageant pas distribution du pouvoir national (européennes de 84 pour FN, de
89 pour Verts). Elle offre toutefois une tribune à leurs dirigeants.





Le système bipolaire a malgr tout encore de beaux jours
devant lui : partis vont s’entredéchirer pour arriver en tête de la
coalition (tri au premier tour, choix au deuxième). La nécessité d’une union
tanscende.


Beaucoup d’observateurs avaient enterré bipolarisation après
2002, mais un mois après 80% des voix au deux grands partis.

2.
L’élection présidentielle de 1965 : de Gaulle en
ballottage




2.1. La
candidature de G. Deferre et l’échec de la « Grande Fédération »








Deferre porte une stratégie d’alliance des socialistes avec
le centre opposés au gaullisme. Il est soutenu par une partie de la SFIO, les
journalistes de l’Express, des clubs de centre gauche (emblématiques jusqu’au
milieu des années 60) qui constituent des centres de réflexion, où l’on
retrouve pêle-mêle hommes de gauche modérée, hauts fonctionnaires, universitaires,
syndicalistes (en particulier CFTC), ceux qu’on appelle chrétiens de gauche y
jouent svt un rôle décisif.ces clubs exprime insatisfaction à l’égard des
organisations traditionnelles : vise à moderniser la gauche. Socialement
ces clubs recrutent surtout dans les catégories moyennes supérieures : ce
ne sont pas des groupements populaires qui cherchent à faire des adhésions,
plutôt organisations élitistes.


Exemple du club J. Moulin apparu en 58, avait limité le
nombre de ses adhérents à 500. (technocrates, politistes, hommes politiques
comme Rocard).


Fusion de club : convention des institutions
républicaines. Club créé en 64. dans cette équipe de la CIR que vont être
formés la plupart des cadres qui accompagneront la longue ascension politique
de Mitterrand.


Deferre appuie son entrée dans campagne électorale sur
création d’une nouvelle force : non communistes, SFIO, clubs, CIR, centre
antigaulliste (démocrates chrétiens du MRP et radicaux).


Ce projet ne va pas aboutir : une partie importante des
sociaistes préfère une alliance à gauche avec les communistes. Des négociations
sont engagées au printemps 65. elles échouent en juin 65 : désaccords,
notamment SFIO et démocrates chrétiens
(question de la laïcité, appellation de la nouvelle formation politique).
Sans cet échec : pas d’union de la gauche, pas de rapprochement vers la
droite des centristes. Deferre annonce qu’il quitte compétition, retire sa
candidature.

2.2. la
seconde phase de la campagne et les résultats








extrême droite, ancien avocat de l’OAS, Tixier-Vignancour,
et le sans étiquette Marcilhacy, centre droit se sont engagés avant le retrait
de Deferre. Barbu se présente ensuite, candidat marginal.


Mitterrand, candidat de la gauche unie, député de la Nièvre,
appartient au centre gauche : il n’exclut pas d’emblée une entente
possible avec le PCF. Dès le lendemain de son entrée dans compétition
électorale : Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste : sorte
de cartel politique, qui se superpose à d’autres qui continuent à exister
(SFIO, radicaux, et CIR). FGDS moins étendue politiquement que la Grande
fédération de Deferre et apparaît davantage ancrée à gauche rendant possible
une entente avec le PC. Le PC qui n’affectionne guère élections présidentielles
décide de soutenir FGDS dès premier tour, ainsi que le PSU même si Michel
Rocard traîne des pieds.


J. Lecanuet : défend les couleurs du centre
d’opposition et de la droite non gaulliste. Il est soutenu par son parti le
MRP, mais aussi par des indépendants non ralliés au général De gaulle, et ceux
qui n’ont pas suivi FGDS au parti radical.


Le général DG attend le dernier moment pour annoncer sa
candidature et s’engage avec assez peu de fougue dans cette campagne. Il entend
se situer à un autre niveau que ses concurrents, il fait pratiquement l’impasse
sur la campagne télévisée du premier tour : il intervient une seule fois,
l’avant-veille du scrutin, malgré les pressions de ses proches. La campagne
télévisée a provoqué un assez grand choc dans l’électorat qui était peu habitué
à voir apparaître d’autres leaders que ceux de la majorités (injonctions du gvt
pas rares).


DG a laissé le champ libre à ses adversaires, ce qui a
contribué, même si ce n’est pas la seule raison, à sa mise en ballottage. Il
n’obtient pas al majorité absolue au premier tour, il recueille environ 44%, ce
qui ne suffit pas, même s’il devance assez largement Mitterrand (autour de
32%). Lecanuet recueille environ 16% des voix.


Interviennent les désistements (4) : les candidats
peuvent indiquer à leurs électeurs leur souhait d’un report de voix. Mitterrand
bénéficie du désistement de Barbu, mais aussi du candidat d’extrême droite
(prêt à tout pour battre DG). Les deux autres candidats centristes se
contenteront de demander à leurs électeurs de ne pas voter pour le président
sortant. Personne ne se désiste formellement en faveur du général DG. Cette
situation provoque une campagne bsp plus active de la part de DG :
utilisera tout son temps d’antenne, il change de registre, retrouve sescibles
favorites (ordre, partis politiques, hommes en faveur de l’Europe). Il est
vainqueur avec 55% des voix : malgré la victoire du général DG, la gauche
a fortement progressé (seulement 15% d’abstentions). Les sondages
post-électoraux réalisés par la suite permettent de se faire une idée des
reports de voix : la moitié des centristes auraient rejoint DG.
karuto
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