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Message  karuto Jeu 13 Déc - 18:40

Chapitre 1 : Le financement des entreprises

A°) Les performances financières des entreprises

 Rentabilité nette et attractivité financière
-Au-delà des performances boursière, calcul TRF (taux de rentabilité financière des fonds propres) dont principale constituante est TRE (taux de rentabilité économique). Performances Japon catastrophique, Euroland guère mieux (surtout l’Allemagne), bonne pour USA.
-Comparaison de TRF d’un pays à la moyenne de ses concurrents montre l’attractivité financière pour les investisseurs financiers.

 Une norme irréaliste et perverse
-Pression pour atteindre 15 % de rentabilité financière. Distorsion entre économique réelle et sphère financière pousse entreprise à :
o réduire leur fond propre (recours à l’endettement financier)
o augmenter les marges, contrainte par concurrence.
-Trois recettes pour avoir croissance à deux chiffres sur le papier :
o accroître part de la richesse attribuée aux actionnaires (c'est-à-dire réduire la rémunération du personnel). Au niveau macroéconomique, cela pèse sur la demande intérieure, au niveau micro, la performance de l’entreprise souffre de détérioration de relations du personnel.
o augmenter la productivité malgré le ralentissement de la croissance, c'est-à-dire rationaliser à froid, délocaliser les usines et tailler dans les effectifs.
o se lancer dans des opérations de fusion pour réduire sur le papier le coût de structure et rationaliser le coût développement (doper cours actions)

B°) Situation financière et risques financiers

-Euphorie entraîne l’alourdissement des structures financières, en pariant sur la croissance. Mais pas toujours vrai, et perte. Pour être performante, l’entreprise doit rester sur une trajectoire de croissance soutenable et financièrement équilibrée.
-Peut modéliser relation entre croissance, rentabilité et structure financière. Besoins de financements générés par la préparation de l’avenir augmente très rapidement avec tx de croissance de l’activité retenu comme objectif. Permet d’évaluer TRE nécessaire.
-Danger du trop faible autofinancement : cas de la crise en Corée en 97-98 montre ce danger. Pour avoir endettement acceptable (35%), entreprise ne doit pas faire autofinancement en dessous de 85%.
-TRF a une signification économique fondamentale : pour qu’une entreprise puisse croître sans détériorer ses structures financières, il faut que ses fonds propres retraités augmentent à la même vitesse que ses capitaux mis en œuvre (sinon, autofinancement diminuera). Si l’autofinancement ne suffit pas, l’entreprise doit trouver des ressources externes.
-En dehors de la croissance externe, il existe deux autres manières d’utiliser les ressources créées par une rentabilité excédant les besoins de la croissance interne : se désendetter (mode à l’endettement, en réduisant fonds propres et en rachetant ses propres actions), ou racheter des concurrents (avec un TRE de 11,5 % alors que nécessitait 9%, site USA peut dépenser ¼ de son autofinancement à racheter actions ou concurrents).

C°) Classement financier des entreprises des secteurs marchands

-Permet de déterminer la rentabilité et la robustesse financière des différents sites.
-La rentabilité financière regroupe les critères mesurant l’efficacité des choix effectués pour aboutir à de bonnes performances pour les actionnaires (dont le taux de rentabilité économique et d’autres). USA puis France sont les plus performants, GB moyen, alors que Japon, Italie, Corée et Allemagne sont les pires.
-Robustesse financière (effort investissement, taux d’autofinancement, niveau endettement financier, frais financiers) : Pays Bas, France et Allemagne sont meilleurs, USA et GB moyen, Japon et surtout Corée sont pires.
-Forte différence dans les classements : faible croissance minimise les risques financiers, mais permet une rentabilité médiocre. Forte croissance multiplie les risques, et ne garantie pas de rentabilité élevée. Explique fluctuation des gestionnaires de portefeuille.
karuto
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