Partie 1 Chapitre 1
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Partie 1 Chapitre 1
Chapitre 1 : L’attractivité des sites industriels
A°) Pour se maintenir, trois pistes :
-Maintenir niveau coût de production plus faible que ceux des concurrents. Mais limites difficiles à dépasser, dans l’intérêt de l’entreprise. Seule solution viable à long terme est d’améliorer sa productivité
-Faire preuve d’innovation
-Délocaliser la production, et même le développement, pour des prix plus compétitifs
La démarche d’un entrepreneur : différents facteurs d’attractivité.
B°) Attractivité commerciale
Comprend la croissance de la demande interne d’un site et sa compétitivité par rapport aux sites concurrents. Sur quel marché dois-je concentrer mes efforts commerciaux ? Doit avoir atout :
-Demande interne dynamique
-La croissance d’une économie nécessitant des investissements
-Comparaison de cr demande interne avec celle des concurrents
-12 à 14 % pour chine
Faut-il s’implanter industriellement ou importer à partir d’un site plus compétitif ? Qu se pose car volonté de compétitivité face à concurrence déjà implantée
-Doit examiner séparément M et X
-Quand veut exporter vers étrangers, doit faire face à concurrence locale, d’où accepter des marges inférieures. Quand entreprise croît, essaye de régler cette marge.
-Pour Europe, pb de différence de capacité d’innovation, et de la spécialisation sectorielle et géographique (intra Europe). Quand ces deux trucs mauvais, balance commerciale devient déficitaire, comme c’est le cas de Fra et Italie, alors même que croissance est faible
-Opposition par rapport aux usa, qui choissent balance commerciale déficitaire pour croissance forte et plein emploi (pour relancer activité manufacturière)
C°) L’attractivité industrielle
-S’agit de comparant coût de production et productivité globale à ceux de ses concurrents. Qu : les prix de revient seront-ils compétitifs ? Connaissance des performances des concurrents apporte réponse.
Coûts de production
-Production à l’étranger par tiers ou délocalisation est devenu essentielle pour maintenir coût de production compétitif. Ne doit donc pas seulement compter sur une seule productivité.
-Constate seulement -12 % des coûts de production en Euroland, face à -40 % et -25% pour USA et Japon.
-Japon et Usa des années 80-90 : excellente productivité globale, forte baisse des prix des investissements et de la consommation intermédiaire et augmentation raisonnable des coûts salariaux.
-Euroland : à la traîne, pénalisé par une moins bonne spécialisation industrielle que le Japon et les USA (plus d’électrique)
Dans le cas international, fait du changement de monnaie entraîne des coûts de production en monnaie internationale équivalents pour Japon et en Euroland, et 25 % de moins pour USA.
Le calcul de la productivité globale
-Compare pour cela variation du volume de la production à la variation en volume de l’ensemble des facteurs physiques utilisés (frais de personnel, consommation intermédiaire, et investissement corporel). Si positif, valeur ajoutée, sinon, creuse économie. Très fort pour USA, moyen pour Japon et Euroland.
-Rapport parité – croissance : surévaluation mark durant 80’s : effondre taux de croissance, productivité globale. Chute de l’euro fin 90’s : triplement taux croissance, multiplication par 9 du taux de productivité globale
Lien entre productivité et croissance
-Croissance structurellement favorable à gain productivité. Sstructure de l’emploi, qui ralentit les ajustements du coût de la main d’œuvre en cas de ralentissement de croissance. Main d’oeuvre utile, qualifiée, connaît le terrain, préfère baisse productivité partielle. Et inversement en cas de croissance.
-A court terme, l’essentiel des variations de l’activité d’une entreprise découle des fluctuations de la demande interne dans les pays ou elle vend (et ses fluctuations sont particulièrement accusées dans les biens d’équipement).
-A court terme, c’est la croissance qui crée la productivité, et non l’inverse
-A long terme, ce sont l’innovation, la capacité d’adaptation et un niveau adéquat des parités réelles qui permettent de mieux satisfaire les besoins des clients et d’assurer la compétitivité internationale, en accroissant les parts de marché.
-Peut donc mesurer attractivité industrielle d’un site en comparant productivité globale à celle de la moyenne de ses concurrents. Pénalise fortement sites industrielles de Euroland et Japon depuis 90’s.
D°) L’attractivité économique
-Découle de la comparaison des capitaux investis et du coût réel de l’argent.
-Coût de préparation de l’avenir : croissance durablement élevée nécessite R&D. Retard Euroland par rapport aux autres.
-Le taux de rentabilité économique des sites industriels : depuis 92, meilleur est celui des USA, puis Euroland, puis Japon (effondrement dès 92)
-Coût réel de l’argent : relativement le même pour les trois, en baisse depuis les années 80.
-En comparant espérance de gain d’un site à la moyenne de ses concurrents, on évalue son attractivité économique. USA premier, deuxième Euroland, puis Japon.
-Pour qu’entreprise investisse, elle doit avoir un gain d’au moins 2 à 3 %.
-Ce ne sont pas les taux d’intérêts qui sont le déterminant principal des choix de délocalisation, mais l’espérance de gain, donc le taux de rentabilité économique
A°) Pour se maintenir, trois pistes :
-Maintenir niveau coût de production plus faible que ceux des concurrents. Mais limites difficiles à dépasser, dans l’intérêt de l’entreprise. Seule solution viable à long terme est d’améliorer sa productivité
-Faire preuve d’innovation
-Délocaliser la production, et même le développement, pour des prix plus compétitifs
La démarche d’un entrepreneur : différents facteurs d’attractivité.
B°) Attractivité commerciale
Comprend la croissance de la demande interne d’un site et sa compétitivité par rapport aux sites concurrents. Sur quel marché dois-je concentrer mes efforts commerciaux ? Doit avoir atout :
-Demande interne dynamique
-La croissance d’une économie nécessitant des investissements
-Comparaison de cr demande interne avec celle des concurrents
-12 à 14 % pour chine
Faut-il s’implanter industriellement ou importer à partir d’un site plus compétitif ? Qu se pose car volonté de compétitivité face à concurrence déjà implantée
-Doit examiner séparément M et X
-Quand veut exporter vers étrangers, doit faire face à concurrence locale, d’où accepter des marges inférieures. Quand entreprise croît, essaye de régler cette marge.
-Pour Europe, pb de différence de capacité d’innovation, et de la spécialisation sectorielle et géographique (intra Europe). Quand ces deux trucs mauvais, balance commerciale devient déficitaire, comme c’est le cas de Fra et Italie, alors même que croissance est faible
-Opposition par rapport aux usa, qui choissent balance commerciale déficitaire pour croissance forte et plein emploi (pour relancer activité manufacturière)
C°) L’attractivité industrielle
-S’agit de comparant coût de production et productivité globale à ceux de ses concurrents. Qu : les prix de revient seront-ils compétitifs ? Connaissance des performances des concurrents apporte réponse.
Coûts de production
-Production à l’étranger par tiers ou délocalisation est devenu essentielle pour maintenir coût de production compétitif. Ne doit donc pas seulement compter sur une seule productivité.
-Constate seulement -12 % des coûts de production en Euroland, face à -40 % et -25% pour USA et Japon.
-Japon et Usa des années 80-90 : excellente productivité globale, forte baisse des prix des investissements et de la consommation intermédiaire et augmentation raisonnable des coûts salariaux.
-Euroland : à la traîne, pénalisé par une moins bonne spécialisation industrielle que le Japon et les USA (plus d’électrique)
Dans le cas international, fait du changement de monnaie entraîne des coûts de production en monnaie internationale équivalents pour Japon et en Euroland, et 25 % de moins pour USA.
Le calcul de la productivité globale
-Compare pour cela variation du volume de la production à la variation en volume de l’ensemble des facteurs physiques utilisés (frais de personnel, consommation intermédiaire, et investissement corporel). Si positif, valeur ajoutée, sinon, creuse économie. Très fort pour USA, moyen pour Japon et Euroland.
-Rapport parité – croissance : surévaluation mark durant 80’s : effondre taux de croissance, productivité globale. Chute de l’euro fin 90’s : triplement taux croissance, multiplication par 9 du taux de productivité globale
Lien entre productivité et croissance
-Croissance structurellement favorable à gain productivité. Sstructure de l’emploi, qui ralentit les ajustements du coût de la main d’œuvre en cas de ralentissement de croissance. Main d’oeuvre utile, qualifiée, connaît le terrain, préfère baisse productivité partielle. Et inversement en cas de croissance.
-A court terme, l’essentiel des variations de l’activité d’une entreprise découle des fluctuations de la demande interne dans les pays ou elle vend (et ses fluctuations sont particulièrement accusées dans les biens d’équipement).
-A court terme, c’est la croissance qui crée la productivité, et non l’inverse
-A long terme, ce sont l’innovation, la capacité d’adaptation et un niveau adéquat des parités réelles qui permettent de mieux satisfaire les besoins des clients et d’assurer la compétitivité internationale, en accroissant les parts de marché.
-Peut donc mesurer attractivité industrielle d’un site en comparant productivité globale à celle de la moyenne de ses concurrents. Pénalise fortement sites industrielles de Euroland et Japon depuis 90’s.
D°) L’attractivité économique
-Découle de la comparaison des capitaux investis et du coût réel de l’argent.
-Coût de préparation de l’avenir : croissance durablement élevée nécessite R&D. Retard Euroland par rapport aux autres.
-Le taux de rentabilité économique des sites industriels : depuis 92, meilleur est celui des USA, puis Euroland, puis Japon (effondrement dès 92)
-Coût réel de l’argent : relativement le même pour les trois, en baisse depuis les années 80.
-En comparant espérance de gain d’un site à la moyenne de ses concurrents, on évalue son attractivité économique. USA premier, deuxième Euroland, puis Japon.
-Pour qu’entreprise investisse, elle doit avoir un gain d’au moins 2 à 3 %.
-Ce ne sont pas les taux d’intérêts qui sont le déterminant principal des choix de délocalisation, mais l’espérance de gain, donc le taux de rentabilité économique
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