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Message  karuto Jeu 15 Nov - 18:52

Chapitre 1 – Oui, l’industrie, les services et les emplois s’en vont

Mondialisation = processus ancien
XXème siècle : suppression des obstacles à la libre circulation de personnes, biens, capitaux et services.

Compétition mondiale et risque de schizophrénie
Compétition entre les salariés du monde entier.
Effacement de l’identité nationale de l’actionnariat.
Schizophrénie : revendication d’un emploi protégé bien rémunéré / achat de produits à bas prix importés.
Théorie des avantages comparatif obsolète aujourd’hui car un seul pays peut désormais rassembler à lui seul tous les avantages comparés. P.19-20.

Le tabou masque la réalité
Délocalisation d’activités et d’emplois = tabou de la république car remet en cause notre modèle social.
De plus elles profitent à certains, comme les FMN, qui ont beaucoup de pouvoir…
Facilitées par les progrès des transports (coût, vitesse), le développement des TIC, l’exonération de taxes sur le carburant lors des transports internationaux.

Délocalisation en trompe l’œil
Menées de + en + subtilement pour éviter le conflit social et préserver son image.
Externalisation de certaines fonctions, défilialisation puis dépôt de bilan et reprise de l’activité à l’étranger, non-localisation (lancement de nouvelles productions à l’étranger).

Panier de la ménagère surexposé à la mondialisation
Consommateur de + en + exposé aux délocalisations et sentiment de baisse de son pouvoir d’achat.
Volonté de bas prix qui prévaut devant l’exigence de qualité. Le consommateur préfère dépenser son argent disponible dans les loisirs, et doit aussi limiter son budget à cause du prix de l’immobilier.
Même le domaine des services est exposé aux délocalisations : maisons de retraite, réception téléphonique, médecine, chirurgie esthétique.
Solution = créativité, innovation, capacité d’adaptation, mise en place de pôles de compétitivité. P.28.
Consommateur devenu un « marathonien de la comparaison des prix » qui s’estime appauvri par le passage à l’euro. P.29 paragraphe 2.

Producteurs sous-pression
Triple pression : lignes 1 à 7, P.30.
Rachat d’une PME => conséquences dramatiques.
Cadre législatif (fiscalité, droit de travail, cotisations sociales, normes environnementales) parasitaire.
Réaction des entreprises face à l’évolution de leur environnement : P.31, paragraphe 3.

Entreprendre en économie mondialisée
Conquête de nouveaux marchés qui peut se traduire par du « nomadisme économique », c’est à dire une succession de re-localisation en fonction de l’évolution des marchés et du coût de la main d’œuvre.
Concurrence insoutenable pour certains secteurs dans les pays développés (textile, habillement).
Voir les chiffres P.33. Même les domaines à haute VA sont touchés (P.34).
France tout de même privilégiée car coopération entre les laboratoires publiques et les entreprises, mais émergence de difficultés à l’image de la fermeture du centre HP en Isère.

Chine = « usine du monde » : textile, Airbus, granite…
P.37 paragraphe 1. J.Arthuis prévoit une délocalisation intégrale de Airbus en Chine suite à un début d’implantation. Dénonce la provenance du granite de nos rebords de trottoir et rond-points.
Chine = leader mondial de nombreux domaines de production.
Mais faiblesse actuelle des groupes chinois (P.39, lignes 2 à 5).

Inde = « bureau-laboratoire du monde »
Produits manufacturés de haute qualité, essor des TIC. Séduction des investisseurs (fiscalité et droit avantageux).
Triptyque « coût, qualité, rapidité ». Main d’œuvre qualifiée et bon-marché.

Enfin, le tabou sa brise
Compagnie d’assurance AXA => délocalisation de 1500 emplois administratifs (réponse téléphoniques aux clients le week-end) au Maroc. Main d’œuvre locale francophone, bien formée et peu chère, cadre réglementaire souple et adaptable.

La désindustrialisation française
Elle est constamment niée mais perte de 983M postes entre 1990 et 2005. Dû à : baisse de compétitivité de l’industrie française et, depuis 2000 : passage aux 35h, augmentation des bas salaires. P.43 paragraphe 2.
Délocalisations qui se limitent à quelques secteurs aujourd’hui mais qui constituent un engrenage, un processus qui une fois lancé ne s’arrête pas et gagne tous les secteurs de l’économie, même les services et les secteurs à haute valeur ajoutée.
Critique un manque d’effort consentis en matière de recherche et développement.

Théorème de McKinsey
Plaidoyer en faveur des délocalisation : un occidental a mieux à faire que d’occuper un emploi qui peut être confié à un indien (par exemple). Transfert d’emplois dans un pays émergent = possibilité de se consacrer à une tâche plus gratifiante et à plus forte VA dans le pays d’origine. Utilisation des bénéfices issus du processus de rationalisation de la production à d’autres tâches (investissements vers de nouveaux marchés ou dans un nouveau secteur, hausse des salaires). Système gagnant-gagnant, mais seulement si l’économie et le marché de l’emploi dans le pays d’origine sont fluides. Ex. en Allemagne : échec. P.40 paragraphe 2.
En France ce phénomène ne s’observe pas car le cadre réglementaire du travail est trop contraignant.
Baisses du tps de travail et de la compétitivité des entreprises, besoin urgent de réformes.
Modèle français = « Moins cher pour moins d’emplois ». P.46-47 paragraphe 1.

Délocalisation intégrale ?
Si oui => tout pourrait devenir délocalisable sauf la fonction publique, ce qui placerait l’Etat en situation de cessation de paiements. Mais risque pas réel.
karuto
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