Thomas (( Cours 1.2 ))
:: Première année :: 1er semestre :: Histoire
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Thomas (( Cours 1.2 ))
c. Un royaume riche qui connaît des problèmes économiques
La France est un royaume riche où le blé pousse bien qui n'a pas connu d'épidémie depuis 1720. Les femmes font beaucoup d'enfants, en moyenne 23 dans certaines villes. Cependant le nombre élevé d'enfants les rend difficile à élever. Même si beaucoup d'enfants meurent, la France est un pays qui a une force humaine importante. On sait que l'homme mesure 1m61 et à 20 1 homme sur 3 n'a plus de dents. Vers 1770 il y a un arrêt de la croissance économique de la France. On rentre dans un cycle de croissance moindre. Le monde paysan va rentrer en tension car les seigneurs vont demander plus de revenus pour compenser la baisse des prix. Il va y avoir aussi une contraction des échanges internationaux car des villes comme Bordeaux (des villes qui font commerce avec la traite des noirs). La révolution Américaine raréfie le commerce. Dans les années 1780 on a une conjoncture qui se dégrade tant économiquement qu'industriellement. En y ajoutant la remise en question du Roi par son peuple, la situation apparaît difficile.
2. La conjoncture détestable des année 1786 à 1789
Neufs facteurs :
• Août 1786 : Le contrôleur des finances de Versailles vient voir le Roi et lui dit qu'il n'y a plus d'argent car le Roi a participé à libérer l'Amérique des Anglais. Pour ça il n'a pas levé d'impôt il a emprunté. Pour emprunter, le Roi donne à des gens appelés des fermiers généraux l'autorisation de lever des impôts sur le peuple pour renflouer ses caisses. Chaque année 450 millions de livres rentrent dans les caisses du Roi (Livre = monnaie de compte, une livre se divise en 20 sous qui se divisent en 12 deniers => système L.S.D.). Il dépense en tout 550 millions de livres, il est donc en déficit. La couronne de France à une dette de 2000 millions de livres = 5 fois les dépenses annuelles.
• La France est en banque-route. Calonne, un conseiller du Roi, propose de lever un impôt sur les nobles. Il prévoit de réunir l'assemblée des notables pour discuter de cette question. Les privilégiés vont faire une fronde. L'assemblée notable vire Calonne et refuse. Ils demandent au Roi de réunir les Etats généraux. C'est une réunion des trois ordres lorsqu'il y a crise de la monarchie. Les derniers ont été réunis en 1614, 4 ans après la mort d'Henri IV.
• En 1774, le Roi avait fait l'effort lors de son avènement de rétablir les parlements. Un parlement est une chambre qui enregistre les Edits royaux et fait appliquer la justice. Il y a un parlement à Paris mais pas à Lyon, qui dépend du parlement de Paris (alors qu'il y en a un à Grenoble). Le parlement de Paris bloque les ordonnances du Roi jusqu'à ce qu'il rétablisse les Etats généraux. En Novembre 1787, le roi se déplace au parlement de Paris. Philippe d'Orléans, cousin du Roi, homme le plus riche de France, provoque le Roi et refuse de se lever. Le Roi ordonne qu'on reprenne la notification de ses règles mais les notables refusent. Il n'est plus respecté.
• On a une contestation des Messieurs, les nobles, les nantis du royaume. C'est un mot plutôt péjoratif. Depuis Turgot ils ont empêchés les réformes et son rentrés dans une fronde parlementaire.
• Les bourgeois, à leur tour, vont contester. C'est la contestation de Vizille en juillet 1788, il se tient dans un château d'une famille bourgeoise des mini Etats Généraux qui demandent au Roi des réformes. Un personnage se met alors en avant, Barname.
• Le Roi craque devant ces contestations et le 8 Août 1788 il accorde la réunion des Etats généraux. A partir de ce moment, les événements vont être rapides.
• Il y a 1200 députés élus de la noblesse(300), du clergé(300) et du Tiers Etat (600). On vote par ordre (un ordre = une voix), on organise des réunions.
• Il faudra apporter un cahier de doléance au Roi. Chaque député des Etats Généraux en possède un. On possède encore les 36000 cahiers de doléances des 36000 paroisses françaises. Le Roi n'est jamais attaqué, mais l'Eglise, trop riche, les impôts des nobles trop lourds. On demande, pour la bonté du Roi, qu'il aide le peuple.
• Il souffle sur la France un vent qui vient d'Amérique et apporte la déclaration d'indépendance des Etats Unis, qui comporte un début de droit de l'homme. Lafayette est un homme revenu d'Amérique qui a combattu pour l'indépendance, il est accompagné de Jefferson, ambassadeur de l'Amérique à Paris. Ils racontent que la révolution n'a pas mené à une catastrophe.
• La récolte de 1788 est une très mauvaise récolte. A partir du mois de Mars 1789, les prix augmentent, notamment celui du pain. Les paysans attaquent les convois car ils ont faim.
La révolution Française a suscité l'intérêt de deux écoles :
L'école Marxiste, qui a donné de très grands noms comme Jaurès, Mathiet, Soboul, Vovelle. L'étude Marxiste a étudié la révolution française à travers la lutte des classes : la bourgeoisie contre la noblesse. Pour eux, la révolution Française est socio économique, une lutte pour les moyens de production. Cette étude Marxiste a foscillisé l'histoire de la révolution au début du XXème. Les Marxistes disent que la terreur est consubstancielle à la révolution.
La seconde école arrive dans les années 1960 des anglo-saxons. François Furet, un ancien communiste (après Budapest 56 et Prague 68) et il va développer une seconde époque plus historique qu'idéologique comme la précédente. Son étude montre que la révolution française est une lutte pour le pouvoir entre la bourgeoisie et la noblesse éclairée. Il montre que l'histoire est faite pour la bourgeoisie qui veut partager le pouvoir de la monarchie absolutiste ou de la noblesse. Pour lui la révolution est la matrice des totalitarismes du XXème sciècle. Pour furet il y a dérapage de la révolution vers 1792.
=> Les deux écoles sont d'accord pour dire que les militaires ont récupérés la révolution => Bonaparte.
La France est un royaume riche où le blé pousse bien qui n'a pas connu d'épidémie depuis 1720. Les femmes font beaucoup d'enfants, en moyenne 23 dans certaines villes. Cependant le nombre élevé d'enfants les rend difficile à élever. Même si beaucoup d'enfants meurent, la France est un pays qui a une force humaine importante. On sait que l'homme mesure 1m61 et à 20 1 homme sur 3 n'a plus de dents. Vers 1770 il y a un arrêt de la croissance économique de la France. On rentre dans un cycle de croissance moindre. Le monde paysan va rentrer en tension car les seigneurs vont demander plus de revenus pour compenser la baisse des prix. Il va y avoir aussi une contraction des échanges internationaux car des villes comme Bordeaux (des villes qui font commerce avec la traite des noirs). La révolution Américaine raréfie le commerce. Dans les années 1780 on a une conjoncture qui se dégrade tant économiquement qu'industriellement. En y ajoutant la remise en question du Roi par son peuple, la situation apparaît difficile.
2. La conjoncture détestable des année 1786 à 1789
Neufs facteurs :
• Août 1786 : Le contrôleur des finances de Versailles vient voir le Roi et lui dit qu'il n'y a plus d'argent car le Roi a participé à libérer l'Amérique des Anglais. Pour ça il n'a pas levé d'impôt il a emprunté. Pour emprunter, le Roi donne à des gens appelés des fermiers généraux l'autorisation de lever des impôts sur le peuple pour renflouer ses caisses. Chaque année 450 millions de livres rentrent dans les caisses du Roi (Livre = monnaie de compte, une livre se divise en 20 sous qui se divisent en 12 deniers => système L.S.D.). Il dépense en tout 550 millions de livres, il est donc en déficit. La couronne de France à une dette de 2000 millions de livres = 5 fois les dépenses annuelles.
• La France est en banque-route. Calonne, un conseiller du Roi, propose de lever un impôt sur les nobles. Il prévoit de réunir l'assemblée des notables pour discuter de cette question. Les privilégiés vont faire une fronde. L'assemblée notable vire Calonne et refuse. Ils demandent au Roi de réunir les Etats généraux. C'est une réunion des trois ordres lorsqu'il y a crise de la monarchie. Les derniers ont été réunis en 1614, 4 ans après la mort d'Henri IV.
• En 1774, le Roi avait fait l'effort lors de son avènement de rétablir les parlements. Un parlement est une chambre qui enregistre les Edits royaux et fait appliquer la justice. Il y a un parlement à Paris mais pas à Lyon, qui dépend du parlement de Paris (alors qu'il y en a un à Grenoble). Le parlement de Paris bloque les ordonnances du Roi jusqu'à ce qu'il rétablisse les Etats généraux. En Novembre 1787, le roi se déplace au parlement de Paris. Philippe d'Orléans, cousin du Roi, homme le plus riche de France, provoque le Roi et refuse de se lever. Le Roi ordonne qu'on reprenne la notification de ses règles mais les notables refusent. Il n'est plus respecté.
• On a une contestation des Messieurs, les nobles, les nantis du royaume. C'est un mot plutôt péjoratif. Depuis Turgot ils ont empêchés les réformes et son rentrés dans une fronde parlementaire.
• Les bourgeois, à leur tour, vont contester. C'est la contestation de Vizille en juillet 1788, il se tient dans un château d'une famille bourgeoise des mini Etats Généraux qui demandent au Roi des réformes. Un personnage se met alors en avant, Barname.
• Le Roi craque devant ces contestations et le 8 Août 1788 il accorde la réunion des Etats généraux. A partir de ce moment, les événements vont être rapides.
• Il y a 1200 députés élus de la noblesse(300), du clergé(300) et du Tiers Etat (600). On vote par ordre (un ordre = une voix), on organise des réunions.
• Il faudra apporter un cahier de doléance au Roi. Chaque député des Etats Généraux en possède un. On possède encore les 36000 cahiers de doléances des 36000 paroisses françaises. Le Roi n'est jamais attaqué, mais l'Eglise, trop riche, les impôts des nobles trop lourds. On demande, pour la bonté du Roi, qu'il aide le peuple.
• Il souffle sur la France un vent qui vient d'Amérique et apporte la déclaration d'indépendance des Etats Unis, qui comporte un début de droit de l'homme. Lafayette est un homme revenu d'Amérique qui a combattu pour l'indépendance, il est accompagné de Jefferson, ambassadeur de l'Amérique à Paris. Ils racontent que la révolution n'a pas mené à une catastrophe.
• La récolte de 1788 est une très mauvaise récolte. A partir du mois de Mars 1789, les prix augmentent, notamment celui du pain. Les paysans attaquent les convois car ils ont faim.
La révolution Française a suscité l'intérêt de deux écoles :
L'école Marxiste, qui a donné de très grands noms comme Jaurès, Mathiet, Soboul, Vovelle. L'étude Marxiste a étudié la révolution française à travers la lutte des classes : la bourgeoisie contre la noblesse. Pour eux, la révolution Française est socio économique, une lutte pour les moyens de production. Cette étude Marxiste a foscillisé l'histoire de la révolution au début du XXème. Les Marxistes disent que la terreur est consubstancielle à la révolution.
La seconde école arrive dans les années 1960 des anglo-saxons. François Furet, un ancien communiste (après Budapest 56 et Prague 68) et il va développer une seconde époque plus historique qu'idéologique comme la précédente. Son étude montre que la révolution française est une lutte pour le pouvoir entre la bourgeoisie et la noblesse éclairée. Il montre que l'histoire est faite pour la bourgeoisie qui veut partager le pouvoir de la monarchie absolutiste ou de la noblesse. Pour lui la révolution est la matrice des totalitarismes du XXème sciècle. Pour furet il y a dérapage de la révolution vers 1792.
=> Les deux écoles sont d'accord pour dire que les militaires ont récupérés la révolution => Bonaparte.
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