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exposé d'éco de Mathilde et Agathe (1ere parie)

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Message  agathe Lun 19 Nov - 17:06

salut les gens!! Very Happy
voici pour ceux que ca interresse notre exposé d'éco sur "l'Etat, victime de la mondialisation?" super interressant cheers
a bientot et joyeux noel!! santa lol!

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Introduction

La mondialisation de l'économie n'est en rien un phénomène nouveau et propre à cette fin de siècle. En effet, nombre de spécialistes et de chercheurs lui connaissent des origines lointaines, à l'instar de Fernand Braudel qui su voir dans la période 1527-1598 les prémices d'" économies-mondes " (La Méditerranée et l'espace méditerranéen à l'époque de Philippe II). Toutefois, la multiplication des flux mobilise aujourd'hui l'attention comme jamais. Par son ampleur et son évolution, le phénomène ne peut manquer, il est vrai, d'interpeller. Des voix toujours plus nombreuses s'élèvent d'ailleurs pour dénoncer les " dangers " de la globalisation. La perspective d'unification du monde en un même espace suscite de vives inquiétudes chez les tenants de la souveraineté nationale.

Les organisateurs du forum de Davos, pourtant infatigables thuriféraires du libéralisme économique, se sont fait cette année l'écho de cette appréhension vague et confuse quant au devenir de l'Etat. Il n'est pas jusqu'à Georges Soros, spéculateur repenti, qui n'ait pointé du doigt les risques d'une ouverture laissant peu de latitude aux politiques publiques. Menace réelle ou imaginaire, les paradigmes divergents sur l'interprétation de la dynamique entre marché et Etat. Si certains confirment encore le primat de ce dernier, d'autres font état en revanche de son recul (S. Strange, The retreat of the State). Quelle est, en définitive, la nature de ce système au sien duquel se font jour ces nouveaux défis à l'ordre westphalien ?

Difficile ici de trancher entre réalistes et interdépendantistes. L'Etat semble d'un premier abord profondément fragilisé dans ses fondements par l'essor de la mondialisation. La croissance des échanges, associée à l'émergence de nouveaux acteurs autonomes, porte en effet atteinte aux principes de territorialité et de souveraineté (I). Si l'on est confronté à un nouvel environnement, les concepts de réseau et d'efficacité fonctionnelle n'ont pas pour autant rendu obsolètes les notions d'allégeance citoyenne et de légitimité politique. L'Etat, toujours présent, s'est simplement vu imposé une redéfinition de son rôle (II).

I. L’Etat fragilisé par la mondialisation.
A. Le phénomène de mondialisation.

Définition : processus d’ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Ce phénomène est favorisé par l’interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l’activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transports et de télécommunication…
C’est un phénomène aux multiples facettes : hausse des flux de marchandises et de services, essor des capitaux, accélération de l’information,….
Quelques données : le commerce mondial a été multiplié par 36 depuis 1948, et le PNB mondial par 9.

La hausse des flux de marchandises :
On constate un développement des échanges de biens et services entre des économies de plus en plus ouvertes et dépendantes.
Les flux commerciaux ont connu une croissance annuelle moyenne de 7% en volume sur la période 1945-1970. Quatre facteurs ont tout particulièrement permis l'essor de ces " trente glorieuses " (Jean Fourastié).
-Mise en place d'un système monétaire international stable : Bretton Woods.
-Coopération mondiale en matière commerciale : Rounds du GATT.
- Développement d'ententes régionales : CEE, ALENA, Mercosur.
- Amélioration des moyens de transport : baisse du coût du fret.

Flux d’IDE.
Un Investissement Direct à l’Etranger est un flux de capitaux provoqués par les entreprises qui développent leur activités productives à l’étranger. Ces flux sont liés à la stratégie productive des entreprises à l’étranger.
Les IDE peuvent revêtir différentes formes :
- implantation d’une unité de production à l’étranger.
- acquisition d’une part du capital d’une entreprise en vue de la contrôler.
- réinvestissement sur place des bénéfices réalisés.
- opérations financières entre maisons mères et filiales.

L'augmentation des investissements directs à l'étranger (IDE), qui sont les principaux instruments de la pénétration des FMN dans les différents Etats du monde.
Au cours des années 1980, les flux d'IDE ont été multipliés par quatre au sein des pays de l'OCDE pour atteindre aujourd'hui 200 milliards de dollars. On dénombre en outre 35 000 FMN, qui contrôlent 200 000 filiales et emploient au total 73 millions de salariés.

Flux d'investissement : les flux de capitaux (" hot money ") ont fortement augmenté du fait du flottement généralisé des monnaies et de la déréglementation boursière. Aujourd'hui, ce sont plus de 1 000 milliards de dollars qui circulent quotidiennement entre New York, Tokyo, Londres et Paris.

Flux d'information : l'explosion des moyens de communication et d'information est un puissant facteur d'unification de l'espace mondial. Internet en est le dernier exemple en date.


B. ...qui tend à fragiliser l'Etat
L’Etat semble s’être fragilisé a travers différents aspects : ……

Tout d’abord un pouvoir grandissant des FMN qui peut devenir concurrent à l’Etat :
une firme transnationale est une entreprise développant ses activités productives grâce à une ou plusieurs filiales établies à l’étranger.
Les maisons mères sont souvent implantées dans les pays développés.
Les stratégies des firmes sont (selon Michalet) ;
- une stratégie d’approvisionnement: ce sont les FMN primaires qui produisent des produits bruts pour les industries de transformations.
- stratégie de marché : il s’agit de produire à l’étranger plutôt que d’exporter.
- Stratégie de rationalisation : abaisser les couts de production, par exemple en s’implantant dans des pays à bas salaires.
- Stratégie techno financière : fournitures d’actifs immatériels tels que licence, assistance technique…
- FMN : pour S. Strange, elles sont devenues partenaires d'une diplomatie trilatérale en ce sens où les Etats doivent négocier avec elles.

Au début des années 80, selon la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce Et le Développement), on comptait 7000 firmes transnationales. En 2002 elles étaient 64 000 contrôlant 870 000 filiales employant 54 millions d'employés et représentant 70 % des flux commerciaux mondiaux

Elles sont de moins en moins attachées à un territoire, d'où une perte de contrôle des Etats (General Motors a plus de la moitié de sa production hors des Etats-Unis). De plus, intérêts nationaux et logiques commerciales ne se recoupent pas forcément.
Elles concurrencent l’Etat employeur.

Les firmes transnationales peuvent être considérées comme une menace pour l’Etat. En effet, elles créent leur propre espace économique, indépendamment des États, et leur flexibilité leur permet d'exploiter les disparités de législations sociales ou environnementales, de mettre ces derniers en concurrence.
De plus, ces sociétés peuvent exploiter massivement les ressources naturelles d'un pays, ou relocaliser leurs activités les plus polluantes vers les États les moins regardants. En cas de fraudes, il est difficile les réprimer cars leurs activités illicites sont souvent installées entre deux ordres juridiques peu capable de les sanctionner. Le droit international sur le commerce n'ayant pas quant à lui la possibilité de les atteindre, et les ordres juridiques internes étant limités par des frontières internationale perméables aux enquêtes et aux poursuites.
Le pouvoir des firmes transnationales peut aller jusqu’au contrôle d’un gouvernement et même jusqu’au renversement de celui-ci. Au chili, en 1973, la participation des ITT (international telephon and telegraph) a joué un rôle important dans la chute du régime de Salvador Allende.

Les Etats tentent de réagir par des mesures financières, ou en nationalisant des grandes entreprises.

Le phénomène de délocalisations :
Définition : transfert d’activités, de capitaux et d’emplois d’une entreprise dans un autre lieu afin de bénéficier d’avantages compétitifs c'est-à-dire de conditions économiques plus favorables, telles que des bas salaires, un droit du travail plus souple,…
Le phénomène des délocalisations d’entreprises a commencé à prendre de l’ampleur à partir des années 80, ceci en lien direct avec la politique de libéralisation globale qui s’est mise en place à la même époque sous la pression des lobbies financiers et industriels. Il fut facilité par une forte baisse du coût des communications et des transports, permise par le progrès technologique et une demande croissante pour ce type de service. Depuis, les délocalisations d’entreprises n’ont cessé de prendre de l’ampleur
Les raisons pour lesquelles les entreprises délocalisent sont que c’est un moyen d’assurer un approvisionnement continu, notamment en matières premières. Mais aussi, les entreprises recherchent un endroit ou l’on peut faire le plus de profits donc un accès à une matière première moins chère, et à une main d’œuvre et un coup salarial moindre. Au niveau juridique, certains pays en développement proposent une législature plus souple concernant le droit du travail.
Les délocalisations sont susceptibles d’entraîner des difficultés d’ordre macro-économiques car elles ont un impact négatif sur la croissance, sur les chiffres du chômage, ainsi que sur la balance du commerce extérieur.
Des mesures ont été d’ailleurs envisagées, et c’est ainsi que le gouvernement Raffarin avait prévu la création de "pôles de compétitivité" où les entreprises bénéficieraient d’allègement fiscaux.
De plus, les délocalisations sont responsables du « dumping sociale » qui désigne une concurrence sociale entre les travailleurs, en effet les salaires des pays développés étant plus élevés que ceux des pays en développement, il y a une véritable pression à la baisse afin de garder son emploi.

agathe

Messages : 6
Date d'inscription : 29/09/2007

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