Thomas (( Cours 3.2 ))
:: Première année :: 1er semestre :: Histoire
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Thomas (( Cours 3.2 ))
II) Les temps forts de la Résistance
( Journal d'une femme de 50 ans. Livre à lire. )
1) L'avant-guerre
La Vendée
La Vendée fait partie des boulets que la mémoire Française porte dans son histoire, elle est une véritable page noire de celle-ci. La Vendée est un département de paysans très catholiques puisqu'ils ont été évangélisés au XVIIIe siècle par Grignon de Montfort, mort en 1715 et qui a fasciné ces paysans. Il en fait des fanatiques du roi et de Dieu. C'est un pays de Bocages, d'habitats dispersé où les habitants vivent dans leurs fermes isolées. Le lieu d'identité et de rassemblement est l'église. Le curé est le père du village, il vit bien et mange très bien, il demeure réfractaire, il n'a plus besoin de l'argent du roi.
La Vendée est pleine de petits nobles proches des paysans. Certains ont émigrés en Angleterre. Cependant, lorsqu'on confisque les terres des nobles et une partie des terres du clergé, les bourgeois des villes achètent les terres. Les paysans en veulent à cette révolution où les bourgeois possèdent les terres alors qu'eux, pour qui la terre est primordiale, ne peuvent y a avoir accès. De plus, l'exécution du roi, guillotiné, est une infamie. Les curés vont condamner l'exécution du roi.
Le déclencheur va être la guerre et le besoin d'hommes pour s'enrôler dans l'armée Française. En Février 93, on va recruter des hommes notamment en Vendée. Les paysans prennent les armes, se soulèvent. C'est un soulèvement encadré par l'Eglise est uniquement paysan. Le premier massacre est à Maschcool en Mars 93. En Mars, la France est en guerre, les meilleurs généraux ont émigrés, on envoit donc des incapables, des vieux, des incompétents. Les Vendéens repoussent les bleus car ils connaissent le terrain. Petit à petit, la révolte paysanne prend de l'ampleur. Les nobles reviennent en Vendée pour encadrer le soulèvement. On crée un drapeau blanc surmonté d'un coeur rouge et d'une coix, avec inscrit : l'Armée catholique et Royale.
Il assiègent plusieurs villes, en Juin 93 ils assiègent Nantes et occupent Angers. Tout va bien jusqu'au mois d'Octobre, où ils sont battus lors de la défaite de Chollet.
La virée de Galerne : les Vendéens passent la Loire et s'en vont vers le Cotentin. Ils pensent trouver les Anglais pour les aider à l'Automne 93. Il s'agit de 20 000 personnes, femmes, enfants, vieux. Une fois à Grandville, pas d'Anglais. Ils retournent donc pour revenir en Vendée. Lorsqu'ils tentent de retraverser la Loire, les républicains les attendent et les démettent.
A l'assemblée nationale, en Août, le député Barère dit : "il faut punir la Vendée". Punir la Vendée peut être interpréter comme donner l'ordre d'un génocide, mais ce n'est pas ce qu'il avait dit. On envoi en Janvier 94 le Général Tureau, un homme assez brute. Ils vont aller dans les villages faire les colonnes infernales, tuent tous ceux qu'ils voient, femmes, enfants, gamins. Cet homme porte dans l'histoire une responsabilité, bien que l'ordre "venait d'en haut". Les Vendéens ne digéreront jamais cette période. Cette région restera une région en marge dans la France. Aucun Vendéen ne participera au 14 Juillet.
Le fédéralisme
Fédéralisme : à l'époque, deux mots s'opposent, la Fédération, l'union, mot défendu par la révolution. Le Fédéralisme, lui, signifie dans le langage révolutionnaire désunion, décentralisation.
Le fédéralisme touche essentiellement des zones urbaines. Cette crise correspond à la prise de pouvoir des Montagnards en arrêtant les Girondins. Finalement, le Fédéralisme est anti Montagnard. La guerre se passe mal, les Anglais, les Autrichiens, Les Piemontains, la Vendée soulevée. Chez les hommes politiques, on va peut être faire un amalgame entre Vendéens et fédéralistes.
La situation économique se passe très mal. Le pain est cher, des hommes circulent dans les villes, les Enragés, animés par un prêtre défroqué Jacques Roux, qui dit "mort aux accapareurs". Aujourd'hui on dirait spéculateurs. La foule des sans culottes suit son discours.
Les montagnards sont des républicains qui veulent pousser plus loin la révolution. Les Girondins eux, veulent la stopper. Il va y avoir autant de fédéralisme qu'il y a de situation locale. Au départ de la crise, fin Mai début Juin, on arrive à 70 départements qui protestent contre le 2 juin, coup de force des Montagnards. On tombe rapidement à 30 département, et, fin Juin, que reste-t-il? Les bretons arrêtent de protester pour ne pas être confondus avec les Vendéens. On vient de tuer 15000 personnes noyés dans la Loire. A bordeaux, la protestation s'arrête rapidement. Il reste Marseille qui proteste, mais rapidement le soulèvement s'éteint et l'ordre revient à Marseille.
Il reste deux villes qui vont résister : Lyon et Toulon. Toulon car des Anglais y débarquent et apportent leurs soutient, elle ne tombe qu'en Décembre 93.
Petit exposé sur Lyon :
Lyon est une ville fondée en -43 avant J-C. Lorsque commence l'histoire de la révolution en 1789, c'est une ville qui a plus de 800 ans. C'est une des plus vieilles villes d'Europe. Il y a la Saône, le Rhône, et un rempart devant une commune appelée Croix-rousse dans le Nord. Le Lyonnais s'arrête au Rhône, dès qu'on le traverse, on est en Dauphiné (6e, 3e, 7e). En 1789, il y avait le pont d'Avignon et le pont de la Guillotière. Des remparts entourent St Paul, St Jean, St George. Lyon représente alors à l'époque le 1er arrondissement, le 2nd, et le 5e. La vraie rivière de Lyon c'est la Saöne.120000 habitants à Lyon. Ce qui fait 50000 habitants au km2. Une densité de population pire que Hong-Kong. Deux places comptent à Lyon, les Terreaux, avec le pouvoir municipal, et Bellecour. 3 faubourgs : Vaise, Croix Rousse, Guillotière (beaucoup d'auberges).
C'est une ville qui tient 3 identités. Lyon est une ville de négoce, une ville de banquiers. On aime l'argent discret, peu montré, et avec cet argent on achète les domaines en Beaujolais, en Brest, etc... On travaille la Soie à Lyon, et aussi le travail de la fabrique. La fabrique c'est la fabrique des tissus de soie. C'est l'activité dominante à Lyon. 300 marchands négociants. Ils font travailler la soie à 8000 chefs d'atelier qui emploient compagnons, femmes, enfants, autour de 50000 personnes qui sont les travailleurs de la Soie. Lyon avec les faubourgs fait 150000 habitants (Grenoble 10000 Paris 600000 et Bordeaux 80000 Berlin 10000 Londres 1 million) et sur tout ces gens, 70000 personnes qui travaillent la soie.
Lyon est aussi une ville très spirituelle, très catholique. C'est au pied de la Croix Rousse, dans l'amphithéâtre des 3 gaules que les Romains ont martyrisés et mis à mort les premiers chrétiens, en particulier Blandine, morte mangées par des Lyon et éventrées par des taureaux. En 1053, Lyon devient Primaci de Gaule. L'évêque de Lyon est l'homme chrétien le plus puissant en France. En 1562, les protestants ont prit la ville, les Protestants ne sont pas très aimés à Lyon. En 1643, le 8 Septembre, la Ville de Lyon, sous Louis XII, est dédiée à Marie, elle a fait le voeux à Marie. Marie est patronne de Lyon. En 1652, le 8 décembre on a fait une petite statue de Marie en or à côté de Fourvière, qu'on illumine le 8 décembre. Lyon reste aussi une ville Maçonnique, pleine de Franc-maçons.
Lyon est une ville sans identité politique. Il n'y a pas de parlement à Lyon alors que Grenoble, Bordeaux, Aix, Toulouse en ont tous un. Lyon est une ville de marchand qui n'a pas fait d'émules politique. Lyon est une ville calme en apparence.
En 1793, l'année terrible pour Lyon :
• 6 février 93 : Chalier décide de mettre les guillotines sur le Rhône afin que les têtes tombent directement à l'eau mais il ne dit pas vraiment qui il va guillotiner.
• 9 mars 93 : un ami de Chalier devient maire de Lyon.
• 29 mai : Chalier, Montagnard Lyonnais est mis en prison par un soulèvement alors qu'à Paris on est en train de remplacer les Girondins.
• 16 Juillet : Chalier est Guillotiné place des Terreaux. 3 jours après l'assassinat de Marah, Montagnard de Paris. C'est une provocation pour Paris.
• 8 Août 93 : Lyon est assiégé, durant 62 jours. C'est le plus long siège de la révolution.
C'est la seconde fondation de Lyon, qui forge l'identité politique de la ville. 2000 Lyonnais vont être fusillés. Un jour on enchaîne 209, on leur fait creuser un trou et on les tue à l'arme blanche. A la restauration, on ouvre la fosse commune, et on fait un autel avec les os, les crânes et les tibias => crypte de l'Eglise expiatoire.
( Journal d'une femme de 50 ans. Livre à lire. )
1) L'avant-guerre
La Vendée
La Vendée fait partie des boulets que la mémoire Française porte dans son histoire, elle est une véritable page noire de celle-ci. La Vendée est un département de paysans très catholiques puisqu'ils ont été évangélisés au XVIIIe siècle par Grignon de Montfort, mort en 1715 et qui a fasciné ces paysans. Il en fait des fanatiques du roi et de Dieu. C'est un pays de Bocages, d'habitats dispersé où les habitants vivent dans leurs fermes isolées. Le lieu d'identité et de rassemblement est l'église. Le curé est le père du village, il vit bien et mange très bien, il demeure réfractaire, il n'a plus besoin de l'argent du roi.
La Vendée est pleine de petits nobles proches des paysans. Certains ont émigrés en Angleterre. Cependant, lorsqu'on confisque les terres des nobles et une partie des terres du clergé, les bourgeois des villes achètent les terres. Les paysans en veulent à cette révolution où les bourgeois possèdent les terres alors qu'eux, pour qui la terre est primordiale, ne peuvent y a avoir accès. De plus, l'exécution du roi, guillotiné, est une infamie. Les curés vont condamner l'exécution du roi.
Le déclencheur va être la guerre et le besoin d'hommes pour s'enrôler dans l'armée Française. En Février 93, on va recruter des hommes notamment en Vendée. Les paysans prennent les armes, se soulèvent. C'est un soulèvement encadré par l'Eglise est uniquement paysan. Le premier massacre est à Maschcool en Mars 93. En Mars, la France est en guerre, les meilleurs généraux ont émigrés, on envoit donc des incapables, des vieux, des incompétents. Les Vendéens repoussent les bleus car ils connaissent le terrain. Petit à petit, la révolte paysanne prend de l'ampleur. Les nobles reviennent en Vendée pour encadrer le soulèvement. On crée un drapeau blanc surmonté d'un coeur rouge et d'une coix, avec inscrit : l'Armée catholique et Royale.
Il assiègent plusieurs villes, en Juin 93 ils assiègent Nantes et occupent Angers. Tout va bien jusqu'au mois d'Octobre, où ils sont battus lors de la défaite de Chollet.
La virée de Galerne : les Vendéens passent la Loire et s'en vont vers le Cotentin. Ils pensent trouver les Anglais pour les aider à l'Automne 93. Il s'agit de 20 000 personnes, femmes, enfants, vieux. Une fois à Grandville, pas d'Anglais. Ils retournent donc pour revenir en Vendée. Lorsqu'ils tentent de retraverser la Loire, les républicains les attendent et les démettent.
A l'assemblée nationale, en Août, le député Barère dit : "il faut punir la Vendée". Punir la Vendée peut être interpréter comme donner l'ordre d'un génocide, mais ce n'est pas ce qu'il avait dit. On envoi en Janvier 94 le Général Tureau, un homme assez brute. Ils vont aller dans les villages faire les colonnes infernales, tuent tous ceux qu'ils voient, femmes, enfants, gamins. Cet homme porte dans l'histoire une responsabilité, bien que l'ordre "venait d'en haut". Les Vendéens ne digéreront jamais cette période. Cette région restera une région en marge dans la France. Aucun Vendéen ne participera au 14 Juillet.
Le fédéralisme
Fédéralisme : à l'époque, deux mots s'opposent, la Fédération, l'union, mot défendu par la révolution. Le Fédéralisme, lui, signifie dans le langage révolutionnaire désunion, décentralisation.
Le fédéralisme touche essentiellement des zones urbaines. Cette crise correspond à la prise de pouvoir des Montagnards en arrêtant les Girondins. Finalement, le Fédéralisme est anti Montagnard. La guerre se passe mal, les Anglais, les Autrichiens, Les Piemontains, la Vendée soulevée. Chez les hommes politiques, on va peut être faire un amalgame entre Vendéens et fédéralistes.
La situation économique se passe très mal. Le pain est cher, des hommes circulent dans les villes, les Enragés, animés par un prêtre défroqué Jacques Roux, qui dit "mort aux accapareurs". Aujourd'hui on dirait spéculateurs. La foule des sans culottes suit son discours.
Les montagnards sont des républicains qui veulent pousser plus loin la révolution. Les Girondins eux, veulent la stopper. Il va y avoir autant de fédéralisme qu'il y a de situation locale. Au départ de la crise, fin Mai début Juin, on arrive à 70 départements qui protestent contre le 2 juin, coup de force des Montagnards. On tombe rapidement à 30 département, et, fin Juin, que reste-t-il? Les bretons arrêtent de protester pour ne pas être confondus avec les Vendéens. On vient de tuer 15000 personnes noyés dans la Loire. A bordeaux, la protestation s'arrête rapidement. Il reste Marseille qui proteste, mais rapidement le soulèvement s'éteint et l'ordre revient à Marseille.
Il reste deux villes qui vont résister : Lyon et Toulon. Toulon car des Anglais y débarquent et apportent leurs soutient, elle ne tombe qu'en Décembre 93.
Petit exposé sur Lyon :
Lyon est une ville fondée en -43 avant J-C. Lorsque commence l'histoire de la révolution en 1789, c'est une ville qui a plus de 800 ans. C'est une des plus vieilles villes d'Europe. Il y a la Saône, le Rhône, et un rempart devant une commune appelée Croix-rousse dans le Nord. Le Lyonnais s'arrête au Rhône, dès qu'on le traverse, on est en Dauphiné (6e, 3e, 7e). En 1789, il y avait le pont d'Avignon et le pont de la Guillotière. Des remparts entourent St Paul, St Jean, St George. Lyon représente alors à l'époque le 1er arrondissement, le 2nd, et le 5e. La vraie rivière de Lyon c'est la Saöne.120000 habitants à Lyon. Ce qui fait 50000 habitants au km2. Une densité de population pire que Hong-Kong. Deux places comptent à Lyon, les Terreaux, avec le pouvoir municipal, et Bellecour. 3 faubourgs : Vaise, Croix Rousse, Guillotière (beaucoup d'auberges).
C'est une ville qui tient 3 identités. Lyon est une ville de négoce, une ville de banquiers. On aime l'argent discret, peu montré, et avec cet argent on achète les domaines en Beaujolais, en Brest, etc... On travaille la Soie à Lyon, et aussi le travail de la fabrique. La fabrique c'est la fabrique des tissus de soie. C'est l'activité dominante à Lyon. 300 marchands négociants. Ils font travailler la soie à 8000 chefs d'atelier qui emploient compagnons, femmes, enfants, autour de 50000 personnes qui sont les travailleurs de la Soie. Lyon avec les faubourgs fait 150000 habitants (Grenoble 10000 Paris 600000 et Bordeaux 80000 Berlin 10000 Londres 1 million) et sur tout ces gens, 70000 personnes qui travaillent la soie.
Lyon est aussi une ville très spirituelle, très catholique. C'est au pied de la Croix Rousse, dans l'amphithéâtre des 3 gaules que les Romains ont martyrisés et mis à mort les premiers chrétiens, en particulier Blandine, morte mangées par des Lyon et éventrées par des taureaux. En 1053, Lyon devient Primaci de Gaule. L'évêque de Lyon est l'homme chrétien le plus puissant en France. En 1562, les protestants ont prit la ville, les Protestants ne sont pas très aimés à Lyon. En 1643, le 8 Septembre, la Ville de Lyon, sous Louis XII, est dédiée à Marie, elle a fait le voeux à Marie. Marie est patronne de Lyon. En 1652, le 8 décembre on a fait une petite statue de Marie en or à côté de Fourvière, qu'on illumine le 8 décembre. Lyon reste aussi une ville Maçonnique, pleine de Franc-maçons.
Lyon est une ville sans identité politique. Il n'y a pas de parlement à Lyon alors que Grenoble, Bordeaux, Aix, Toulouse en ont tous un. Lyon est une ville de marchand qui n'a pas fait d'émules politique. Lyon est une ville calme en apparence.
En 1793, l'année terrible pour Lyon :
• 6 février 93 : Chalier décide de mettre les guillotines sur le Rhône afin que les têtes tombent directement à l'eau mais il ne dit pas vraiment qui il va guillotiner.
• 9 mars 93 : un ami de Chalier devient maire de Lyon.
• 29 mai : Chalier, Montagnard Lyonnais est mis en prison par un soulèvement alors qu'à Paris on est en train de remplacer les Girondins.
• 16 Juillet : Chalier est Guillotiné place des Terreaux. 3 jours après l'assassinat de Marah, Montagnard de Paris. C'est une provocation pour Paris.
• 8 Août 93 : Lyon est assiégé, durant 62 jours. C'est le plus long siège de la révolution.
C'est la seconde fondation de Lyon, qui forge l'identité politique de la ville. 2000 Lyonnais vont être fusillés. Un jour on enchaîne 209, on leur fait creuser un trou et on les tue à l'arme blanche. A la restauration, on ouvre la fosse commune, et on fait un autel avec les os, les crânes et les tibias => crypte de l'Eglise expiatoire.
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