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Message  karuto Mer 31 Oct - 18:08

I. les concepts fondamentaux et la mesure


A. La balance des paiements


1. Pourquoi les nations échangent-elles ?


La réponse à cette question permet de mesurer les limites du protectionnisme intégral. En effet, aucune firme, aucun pays, aucune région ne ressemble, a eux seuls, toutes les conditions permettant de réaliser certaines activités en totale efficience. Ainsi, certains pays réalisent mieux certains services et ont intérêt à s’en remettre à d’autres pour la fabrication, la production des biens et des services dans lesquels ils sont moins bien situés. Ce phénomène se matérialise sous la forme de la division internationale du travail. Ce phénomène est à la base du commerce international.
2. la balance des paiements et sa structure

La balance des paiement est un document comptable qui retrace l’ensemble des transactions qui se déroulent en une année entre un pays et le reste du monde. On recense ici non seulement les opérations sur les biens et les services, mais aussi l’ensemble des mouvements de capitaux. Par Convention, une balance des paiement est équilibrée, il faut préter attention au solde. Si le solde est positif, on parle de solde créditeur, mais s’il est négatif, on parle de solde débiteur, la nation se trouve en situation de régler ce déficit, par une sortie de devises, d’or, ou par reconnaissance de dette.
La balance des paiements se présente ainsi :



 La Balance commerciale enregistre spécifiquement les transactions sur les marchandises bien physiques (matérielles). On enregistre d’un côté les exportations(X) et les importations(M).
 Lorsque X>M on enregistre alors une entrée de devises, une montée des avoirs sur le reste du monde.
 Lorsque X<M, c’est la situation inverse qui se produit, on constate une sortie de moyens de paiement internationaux ou une augmentation des dettes à l’égard du monde.
 Les X sont facturés Free on Board. Á l’inverse, les M sont facturées Coût, Assurance, Fret (CAF). On voit donc que ce n’est pas la même technique d’enregistrement.
 Si une même quantité est échangée d’un pays A=> B, la balance de paiement serait déficitaire avec un taux de couverture X/M<1 car M est majorée. On considère que lorsque X/M= O,98, la balance est équilibrée.


 La balance des services enregistre les opérations qui ont trait dans les domaines des transports, le tourisme, l’assurance, les produits de la recherche, les dépenses gouvernementales, les revenus du travail, les transferts unilatéraux.
 La balance des services fonctionne selon la même logique que la balance commerciale. Les ressources entrantes sont assimilées comme des X, les ressources sortantes sont assimilées à des M.
 L’ensemble formé par la balance commerciale et la balance des services s’appelle la balance courante, elle fonctionne sur le même modèle. Son solde est obtenu par simple agrégation des soldes des deux autres balances.

=> Sont considérés comme capitaux à long terme les capitaux entrés ou sortis du territoire pour une durée de plus d’un an. On distingue deux catégories :
- Les capitaux à long terme directs (création de filiales)
- Les investissement indirects( prise de participation dans des firmes déjà existantes
-
Sont considérés comme capitaux à court terme les capitaux entrés ou sortis du territoire pour une durée de moins d’un an. On parle de capitaux erratique, de hot money. Ces appellations désignent ces masses de capitaux spéculatifs extrêmement mobile qui changent sur simple jeu d’écriture et qui change de place au gré des circonstances de comptabilité.

L’ensemble formé de la Balance des Capitaux et la Balance Courante est la balance des paiements, dont le solde est obtenu par simple agrégation des soldes des deux composants.

3. L’équilibre de la balance des paiements en débat
Deux situations où la balance des paiements est équilibrée mais qui sont diamétralement opposées

 Une situation ou la balance courante est déficitaire, et la balance des capitaux est excédentaire (USA).
- cette situation peut être inquiétante, elle revient à un pays qui vit « au dessus » de ses moyens, et qui pour cela, se condamne à contracter des créances, à vivre à crédit. De plus en plus souvent cependant, les excédents de la balance des capitaux s’explique par l’arrivée des IDE.
 Une situation où la balance courante est excédentaire, et la balance des capitaux est déficitaire. (Japon, Allemagne, Chine)

- Pays très compétitif qui utilise ses excédents pour faire des IDE. Une telle situation permet de lutter contre l’inflation a domicile, mais permet aussi d’accroître ses parts de marché à l’étranger.
Quand une balance des paiements est déficitaire, comment s’effectue le retour à l’équilibre ?

On doit prendre en compte la nature du régime de change. IL y a deux régimes de change :
 Fixe
 Flexible

- Situation en régime de change flexible :

Comme son nom l’indique, le régime de change flexible est un régime où les monnaies flottent librement les unes par rapport aux autres (situation aujourd’hui entre l’€ et le $, 1 €= 1,44 $ aujourd’hui) La valeur des monnaies se fixe au jour le jour, selon la confrontation des offres et des demandes.
De la sorte, lorsqu’il y a déficit de la balance des paiements, plus précisément, lorsque la croissance des M excède celles des X, la demande pour la monnaie tierce a pour effet de déprécier la monnaie nationale. Cette dépréciation a pour effet mécanique de stimuler les X et de décourager les M, ce qui a pour effet final un retour à l’équilibre.
Notons par conséquent que le principal avantage de la flexibilité du change c’est le retour automatique à l’équilibre sans intervention extérieure.

Ex : T1 : 1€= 1 $
M 1000$ coûte 1000€
X 500$, je gagne 500€
T2 : 1€= 1,20$ (dépréciation de la monnaie à ne pas confondre avec dévaluation
M 1000$=> coûte 1200€
X 500$ , je gagne 600€

X dopées/ M découragées. => retour à l’équilibre.

Cette situation nouvelle crée les conditions d’un retour à l’équilibre, devenues plus onéreuses, M diminuent (sauf M comme Pétrole), à l’inverse, les X, dopées par la variation de change vont être stimulées.

Pb majeur : Incertitude sur le change, on ne peut jamais savoir à combien on va importer ou exporter. C’est la raison pour laquelle un réforme financière des années 80 a permis d’apporter une solution, la vente a terme (on convient par contrat a quelles conditions de change une facture sera réglée à échéance)


- Situation en régime de change fixe

Situation qui régnait dans le monde entre 1945 et 1971. Durant cette période, toutes les monnaies étaient en parité fixe les unes par rapport aux autres, avec une marge de fluctuation de +/- 1%.
Dans ce cas de figure, on ne peut plus compter sur le marché de change pour résorber le déficit. Il faut donc régler le déficit :
 sortie d’or et d’argent jusqu’à épuisement des réserves.
 Demander aux autres. Faire un accord de SWAP Deux banques centrales amies qui se font des prêts de trésoreries à très court terme
 Contracter des prêts publics ou privés internes ou internationaux.
 Le recours au FMI : créé en 1944, au même moment que la Banque Mondiale a BrettonWoods. C’est une sorte de Banque Mutualiste qui a pour fonction d’utiliser les ressources dont il dispose pour les prêter aux pays membres (170 aujourd’hui). Il dispose des quotes-parts distribués par les pays membres .Chaque quotes-parts est calculé en fonction du PIB ou du PNB de chaque pays et de sa place dans le commerce mondial. C’est pourquoi les USA, l’Allemagne et le Japon pèsent très lourd dans les parts du FMI et possèdent un droit de vote important. Quand un pays a besoin de l’aide du FMI, il reçoit sans condition un quart de sa quote-part. Sous conditionnalité, il peut avoir d’autres prêts. Il faut qu’il ouvre son économie, qu’il privatise, retirer l’état de beaucoup de domaines. On appelle ces réformes les PAS (Plan d’ajustement structurel) Presque aucun pays du Tiers Monde n’y a échappé. Aujourd’hui, les conditions peuvent également être environnementale ou politique.
 La dévaluation (c’est un acte politique) changer la parité des monnaies en faisant le pari d’une dépréciation volontaire de la monnaie nationale. Ce n’est pas une fin en soi, elle sert des objectifs, rééquilibrer la balance, booster l’industrie nationale. Une dévaluation produit les mêmes effets qu’une hausse du taux de change dans un système de parité flexible. Il s’agit cependant d’une mesure exceptionnelle, aux yeux de l’opinion, c’est un aveu d’échec, de surcroît, sa réussite suppose des conditions précises :

- l’effet surprise pour conjurer la spéculation,
- choisir le bon taux, ni trop faible car cela pourrait ne pas avoir d’effet, ni trop élevé, car cela risque d’enchaîner des effets, notamment un renchérissement des M
- Dévaluer en choisissant la bonne conjoncture, et vis à vis des monnaies de pays qui connaissent une croissance forte.

B. Les paradoxes du commerce extérieur français
1.
Depuis 2002, le commerce extérieur français est de nouveau en déficit M>X. EN 2006, le déficit a été d’environ 40 Milliard d€
Entre 1991 et 1999, il y avait une situation d’exédent à l’inverse. En effet, les périodes de croissance soutenues s’accompagnent généralement de creusement de déficits commerciaux et à l’inverse, la période de croissance molle s’accompagnent d’excédents !
LE commerce français est plus sensible à M qu’a X, il est de type keynésien, il réagit davantage à la demande qu’à l’offre.
Quand la croissance est forte, l’emploi et le revenu progresse et la consommation et M augmente. Quand la croissance est faible, les ménages épargnent,
Un bon mois commercial ne signifie pas qu’on a beaucoup X, mais qu’on a moins M.

2. Dévaluation et courbe en J

Un pays qui dévalue se donne des marges de manœuvre pour rééquilibrer ses échanges extérieurs. Chaque pays sait que la limite à la dévaluation est l’hostilité des autres. Chaque pays doit se garder d’entraîner par une dévaluation des représailles. Les économistes ont observés qu’après une dévaluation, la situation commerciale se dégrade dans un premier temps avant de se redresser dans un deuxième temps.
M réagit plus vite que X.
X : temps
Y Effets sur la BC
karuto
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