Cours n°1 et n°2 (blabla)

Vie politique contemporaine Française




1er Cours

Introduction Générale

La rentrée de septembre est aussi celle des politiques. Ainsi les affaires du gouvernement et du président Français N. Sarkozy ont reprit autant sur le terrain que dans les médias.
Le gouvernement profites de la période post-électorale appelée "l'état de grâce" pour faire passer des mesures et des réformes assez lourdes. Après avoir profité des vacances et de l'inattention du peuple pour faire passer des mesures délicates, le gouvernement revient sur le devant de la scène.

Un journaliste parle du cannibalisme du président, et pose la question de l'utilité du premier ministre. Certaines personnes de droite reprochent au chef de l'état une ouverture trop importante. Des rumeurs de tensions entre Filion et Sarkozy circulent, et un remaniement ministériel est peut-être à envisager en janvier.

La droite apparaît en position de forme après la déconvenue du PS. La gauche, avec un total de voix pourtant faibles avait relevé la tête à l'occasion des législatives. L'ouverture de N. Sarkozy fragilise le PS et notamment ses dirigeants. L'éloignement dans le temps de la présidentielle tend à accentuer les critiques de la candidate socialiste => Voir le livre de Lionel Jospin à paraître, qui est lui-même expert en impasse présidentielle.

Sous la troisième république, le terme de "gauche" désignait tous les républicains opposés au retour de la monarchie et du bonapartisme. La gauche fera ensuite objet de querelles d'appropriations. Davantage accaparée par les socialistes,


1. Objectifs de la matière

- Couvrir la période de la 5ème république de 1958 à aujourd'hui
- Se repérer dans l'espace et dans le temps politique français
- La perspective sera chronologique alliée à une démarche structurelle

2. Documents et bibliographie


http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Enseignements/Cours/Viepol/index.html

3. Bla-bla

• L'une des difficultés de ce cours est qu'il est destiné, comme le dit Daniel Gaxie, à des individus plus ou moins compétents politiquement. Chacun est plus ou moins impliqué dans le jeu politique et plus ou moins accoutumés à la vie politique.

• Pierre Bourdieu : " Les sondages reposent sur un postulat selon lequel toutes les réponses des interrogés se valent "

• Brice Lalonde ancien ministre de M. Rocard a fondé un parti : Génération Ecologie, puis a rejoint la droite. Il a été remplacé par France Gamerre à la direction du parti. Ce parti soutenait les gouvernements Raffarin, Villepin, etc. Lors de l'université de Génération écologie, la dirigeante F. Gamerre a reproché aux Verts d'avoir détourné son invitation et d'être devenus des supplétifs du PS.

• Voyons aussi le M.E.I., Mouvement écologique indépendant qui a revendiqué une ligne autonome, ni à droite, ni à gauche. A. Waechter a appelé à la formation d'un nouveau mouvement en janvier prochain qui ne serait d'aucune orientation politique.

• C. Lepage, présidente de CAP 21 s'engageait lors de la dernière campagne présidentielle aux côtés de Bayrou en lui conseillant de rester sur cette ligne autonome, ni à droite, ni à gauche.

• C. Duflot, secrétaire générale du parti des Verts, présente à la fête de l'Huma, appelait à ré-unifier la gauche la semaine dernière.


Clivages droite-gauche :

La notion politique de gauche, par opposition à droite, est née en France au moment de la Révolution française. À l'Assemblée nationale, au moment des premières discussions constitutionnelles, les opposants au droit de veto royal se regroupaient à gauche de l'hémicycle, tandis que les partisans du pouvoir royal en formaient l'aile droite. Bien qu'historiquement datées et géographiquement situées, les notions de gauche et droite allaient rapidement se répandre au cours des XIXe et XXe en Europe, pour ensuite structurer la vie politique de la plupart des pays démocratiques de la planète.
On notera toutefois que la première assemblée nationale française a aussi utilisé une autre disposition : la « gironde », en bas, pour les proches du pouvoir et la « montagne », en haut, plus loin dans l'hémicycle.

Sous la troisième république, le terme de "gauche" désignait tous les républicains opposés au retour de la monarchie et du bonapartisme. La gauche fera ensuite objet de querelles d'appropriations. Davantage accaparée par les socialistes, les tendances se meuvent et diffèrent selon l'époque, et aussi l'état. Le jeu politique repose en grande partie sur les querelles symboliques

On a tendance à considérer les partis politiques comme des entités ou des personnes. Un parti est un groupement de personnes différentes, il n'a pas de voix unique et peut même contenir des concurrences ou dissensions internes.


4. Définitions de la vie politique

• Le président de la république française dispose depuis 1958 de pouvoirs étendus, dont celui de dissolution. Il peut dissoudre l'assemblée et renvoyer alors les députés devant le peuple, afin de conforter son choix ou d'en changer. Pour procéder à une dissolution il faut en avoir les moyens politiques et juridiques.

• Si on définit la vie par son contenu, elle concerne non pas les textes mais les pratiques des agents politiques (personnalités, parti, groupements d'intérêts divers, organisations syndicales et patronales) comme les discours, les décisions prises, les politiques publiques, les stratégies développées par les acteurs politiques, les rapports de force et les clivages qui existent entre eux.

• Max Weber définit la politique comme l'ensemble des efforts que l'on fait en vue de participer au pouvoir ou d'influer sur la répartition du pouvoir soit entre les états soit entre les divers groupes d'un état.

• Jacques Georgel déclare dans son livre : "la 5ème république, une démonarchie" (il critique ici la place trés importante du président de la république dans notre république) définit la vie politique comme suit : "Elle a pour objet le pouvoir : celui qui ne l'a pas cherche à la conquérir, celui qui l'a pas cherche à le conserver"



Les partis plutôt orientés de gauche n'utilisent pas le terme "président" mais celui de secrétaire. L'extrême gauche utilise quant à elle le terme "porte parole". La droite, quant à elle, utilise toujours le terme de président.
Il y a en fait très peu de différences fonctionnelles entre le président du parti socialiste et le président de quelque autre parti. Cependant, les partis d'extrême gauche comme la LCR et la FO font de leur porte parole un véritable président, alors que dans d'autres partis il est juste la personne qui est chargé d'exposer à la presse.

Plus on se rapproche du pouvoir en France plus la proportion de femme diminue. Les partis de gauche ont depuis longtemps appliqués en leur sein des quotas de représentation féminine, cependant ils ne dérogent pas à la règle. La parité est cependant mieux respectée au moment des élections du fait de l'obligation légale qui existe depuis 2000 de représenter de façon égale les deux sexes.
L'assemblée nationale portait en 2003 12% de députées femmes, à présent 18,5%, alors que l'autre chambre le Sénat, est passée de 34 à 60 sénatrices entre 2001 et 2007 ce qui représente un peu plus de 18% du total.

Conseillers régionaux : 47% de femmes
Parlement européen : 43% de femmes

Mr. Sarkozy avait prévu la parité :

Ministres : 7 femmes 8 hommes
Secrétaires d'Etat : 30 membres, 11 femmes (33%)

Particularités de vote électoral en France :

- Non obligation de vote (Laurent Fabius voulait instaurer une amende de 30 euros aux inscrits qui n'iraient pas voter)
- On peut être élu dans une commune dans laquelle on n'est pas inscrit sur les listes électorales (Jacques Chirac était inscrit en Corèze alors qu'il était Maire de Paris sans y être électeur)
- Certaines conditions sont requises pour être inscrit sur les listes électorales : avoir 18 ans, avoir la jouissance de ses droits civiques (n'être "ni imbécile, ni dément, ni furieux"), ne pas avoir été condamné pénalement.

Les conditions du droit de vote ont beaucoup évoluées depuis l'instauration du suffrage universel en 1948, droit de vote aux femmes en 1944. L'inscription est devenue automatique sur les listes électorales en 1997, en 2001, 88% des jeunes de 18 ans ont été automatiquement inscrits sur les listes électorales = le système est encore perfectible.
Entre 7 et 10% des gens qui seraient inscriptibles mais son non - inscrits : c'est la population électorale potentielle. Cette moyenne est dépassée en ce qui concerne les plus jeunes : 20% des jeunes de 18 à 25 ans n'étaient pas inscrits dans les années 90. Le phénomène touche davantage les chômeurs. Cela dépend aussi du sentiment que l'on éprouve ou non à pouvoir peser dans les décisions électorales, ou de la non inscription par principe comme les anarchistes.

Les votants : Bulletins valables, bulletins nuls (qui ne remplissent pas les conditions pour être un bulletin exprimé) et bulletins blancs.
Aujourd'hui : débat pour que les votes blancs soient considérés comme exprimés.

Abstention politique : critique des partis, de la vie politique
Abstention conjoncturelle : abstention en hausse dans certains contextes, comme dans des périodes de saturation électorale
Abstention sociale : prend en compte les variables sociologiques des individus