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Thomas (( Cours 2.2 ))

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Message  Thomas Sam 29 Sep - 3:10

II) Sortie de cris ou persistance de la crise : le dilemme !

1) Les ingrédients d'une embellie?

=> A la lecture des indicateurs actuels peut on dire que cette dernière se place dans une sortie de crise?

Une croissance voisine de 2%

La croissance Française est inférieur à celle de la Zone Euro depuis 2005, et le taux de chômage reste supérieur au taux de chômage de la zone

Le recul du chômage se confirme dans un contexte de stabilité des prix

La situation actuelle s'oppose très nettement à celle que la France avait connu dans les années 70. Dans les années 70, la France était confrontée à la stagflation (et au chômage : 13% et à l'inflation 14%). Aujourd'hui, presque 40 ans plus tard, la situation s'inverse. Les prix augmentent très peu et le chômage va baisser. Pour autant, peut-on parler de rupture avec la période de crise que nous avons vécu?

La croissance est elle réelle en Europe et le contexte international, en dépit de la crise mobilière américaine, ne paraît pas menacé

La situation internationale paraît ne pas être très menacée. L'Europe de son côté à l'air en bonne santé et l'euro, battant les records, lui accorde un gain de crédibilité et une meilleure unité. La crise de confiance, de solvabilité Américaine n'a pas atteint le continent Européen (sauf une banque en Angleterre la Northern Rock). En définitive, on peut admettre qu'il n'y a ni risque majeur ni rupture visible l'horizon. On remarque que la croissance mondiale n'a jamais été aussi élevée depuis les trois dernières années.
=> Certains ingrédients d'une embellie sont présents.

Si certains problèmes semblent connaître une amélioration il en demeure nombres qui sont problématiques.

Les inégalités

En France, les inégalités repartent à la hausse. Le modèle social Français est mis à rude épreuve. De 1946 jusqu'au années 70, la France comme ses voisins européens à expérimenté un modèle social qui a véritablement fait ses preuves. La politique de redistribution à permit, faute de réduire les inégalités, de les contenir. Entre 1959 et 1985, le rapport du revenu moyen des cadres au revenu moyen des ouvriers est resté constant, un cadre touchait alors 3 fois plus qu'un ouvrier. A partir de 85, cette situation va radicalement changer. Arrivée et essor de la bourse, début de la spéculation, individualisation des rémunérations (essor des primes) vont faire évoluer ce rapport à 6.
=> Les inégalités de revenu se sont accentuées.

D'autres inégalités subsistent, face à l'éducation, face à la santé, à la culture, face à la mort, les inégalités de patrimoine. C'est avec tous ces éléments que se mesure l'usure du système social français.

Les nouveaux pauvres

C'est un phénomène qui n'est pas neuf mais qui a prit des dimensions considérables ces dernières années non seulement en Amérique du Nord mais aussi en Europe. Ils sont les victimes innocentes de la crique économique et surtout du relâchement des politiques publiques. L'INSEE estime le pourcentage des nouveaux pauvres de 6 à 7% en France. Il s'agit de salariés titulaires d'emplois en situation précaire, il leur est impossible de vivre décemment de leur revenu. Il s'agit de titulaires d'emplois précaires (atypique selon l'INSEE). La population exposée au phénomène des nouvelles pauvretés à connu une croissance assez sensible un peu partout. C'est la conséquence d'une flexibilité accrue des marchés de l'emploi.

Le poids croissant des déficits

En 2006 le rapport dette publique / PIB était de 64,6%
En 2005 66,6%
56,3% en 2001
=> Depuis 2003 la France est passée au dessus du critère de la dette de Maastrich.

Le rapport déficit public / PIB est à -2,7% en 2006 = excédent des dépenses budgétaires par rapport aux recettes.
-1,5% en 2001
-2,5% en 2005

=> Les déficits publics de l'Etat dérapent. Déficit de la sécurité sociale, des collectivités territoriales, une véritable crise dans de nombreuses régions tempérées par Paris île de France et Rhône Alpes, et aussi la dette publique qui atteignait en 2006 1152 milliards d'euros, soit 18000 euros par tête.

A l'évidence, si certains indicateurs sont positifs, un nombre plus importants affichent des résultats négatifs. C'est une situation duale, mais ce bilan demande un double perfectionnement.

2) Des données conjoncturelles aux tendances longues

Les limites de l'analyse conjoncturelle

Il faut inscrire les données conjoncturelles dans des tendances longues, sur une 20e d'années par exemple. Il faut enrichir l'analyse précédente.

=>En effet, le taux de chômage français moyen est de 8,2%, mais ça n'est pas la chose la plus grave. Le taux de chômage des cadres, lui, est de 3,2%, celui des employés et des ouvriers de 12% environs.

3) Les moteurs de la croissance fordiste sont essoufflées

La fin de la norme de consommation

La fin de la consommation de masse ( qui est une caractéristique des 30 glorieuses ) est du à l'essor considérable de l'automatisation, de la mécanisation, qui ont amélioré la performance du travailleur.
La hausse de la productivité des 30 glorieuses a fait baisser les prix, augmenter salaires et profits. On enregistre donc une hausse de la consommation et de l'investissement. La consommation tire l'investissement, l'investissement tire la consommation.

4) Le carré magique n'opère plus


C'est une construction géométrique sous forme d'un losange que l'on doit à l'économise Keynésien Nicolas Kaldor. Ce losange comporte à chacune de ses extrémités les 4 variables suivantes : La croissance économique, l'inflation, les équilibres extérieurs, et l'emploi.
kaldor a montré que la spécificité des 30 glorieuses étaient d'avoir atteint les 4 points en un même temps. Aujourd'hui, les économistes s'accordent à dire qu'il est impossible de revivre la conjoncture de ces 4 points de façon bénéfique.
Cette situation met sous pression les politiques publiques. Cette situation met sous pression des politiques publiques notamment celles de stop en go (politiques d'austérité et de relance). Aujourd'hui cela n'est plus possible, les politiques publiques sont tenus de choisir le mal qu'ils préfèrent.
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