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Message  karuto Jeu 15 Nov - 18:55

Chapitre 7 – Offensifs dans une France compétitive

Mondialisation s’impose à nous. Facteur de progrès si on s’y adapte. Besoin d’un dialogue entre les acteurs de la société. France => aveuglement collectif.

Bonne nouvelle : le déclin n’est pas inéluctable
Rapports d’experts concernant les problèmes à résoudre => enterrés. Pas de débat. P.191 paragraphe 1.

Syndicalisme face à la mondialisation
Position réactionnaire selon J.Arthuis. Les forces syndicales ont trouvé refuge dans l’administration, ne sortent pas de cette zone protégée. Echec du dialogue social en France : les syndicats ne proposent rien et ne font que protester devant les délocalisations et les licenciements massifs.

Syndicalisme mondial utopique
Taux de syndicalisation planétaire de l’ordre de 10%.
WW2 => FSM puis CISL et internationale communiste en 1949 (scission due à la guerre froide).
Beaucoup de mutations depuis, et initiatives symboliques, pas de progrès réels.
Syndicalisme français fractionné en France, donne l’impression de s’être rassemblé sur le plan international. Nécessité de débattre pour trouver des solutions aux enjeux de la mondialisations.





Pour un équilibre entre flexibilité et sécurité du travail
Manque de flexibilité = motif de délocalisation. Viscosité du marché du travail.
Trop de protection = frein à l’embauche et donc exclusion des inemployés.
La lourdeur des coûts et des procédures de licenciement dissuadent les employeurs de recruter massivement, de prendre des risques. Législation qui encourage le recours aux CDD.
Conventions collectives = fausse protection des salariés car nuisent à l’attractivité du territoire français et provoquent une réduction de l’emploi. Il faut permettre l’application de conventions collectives spécifiques par métier pour échapper à la sanction des délocalisations.
Seuils (20 puis 50) accordant des nouveaux droits et protections aux salariés jouent contre l’embauche:
Tout est fait pour ne pas les franchir (hausse du temps de travail, préférence au capital).
Pays ayant opté pour la flexibilité comme le Danemark : effet positif sur l’emploi. Mais difficile à faire comprendre que pour plus embaucher il faut pouvoir licencier plus facilement. Le rôle revient aux partenaires sociaux, mais les syndicats pas prêts à cette démarche. Echec CPE/CNE qui montre que même si le gouvernement s’y est mal pris, la tâche se révèle ardue.

Pour le contrat de travail unique, libéré des 35 heures
La pression des consommateurs sur les prix engendre la recherche de flexibilité par les entreprises.
On pourrait éviter des délocalisations en rendant les conditions de travail horaires plus flexibles.
La multitude des contrats de travail (~40) => insécurité et instabilité juridique.
Salut = qualifier davantage la main d’œuvre en France, à tous les niveaux, maîtriser l’anglais.

Activer et indemniser le « retour à l’emploi »
« Flex-sécurité » conduisant à une compensation du revenu salarial plus favorable mais plus courte et régressive dès lors que le service public pour l’emploi sont efficaces pour faciliter le retour à l’emploi.
Il faut aussi éviter les pertes de revenus lors du retour au travail en étant payé au SMIC. Prime pour l’emploi en 2001 coûte cher mais pas distribuée de façon optimale (fraudes). Fusion de l’ANPE et de l’UNEDIC indispensable pour plus d’efficacité.

Ma petite entreprise, elle ne connaît pas la crise !
Avenir économique = les PME. Grandes entreprises presque toutes actions cotées en bourse, devoir de satisfaire les actionnaires, peu d’avantages pour l’économie nationale. Il faut rétablir un « pacte de confiance » entre l’Etat et les entrepreneurs. PME = fort potentiel de créativité et audace.
Création d’entreprises en France en progrès malgré un taux de mortalité toujours élevé. P203/204.
Projet de pôles de compétitivité 2005 => dynamisme de création de richesses : réseaux entrepreneurs/chercheurs et universitaires. Déficit d’entreprise de plus de 1000 collaborateurs : besoin de faciliter le regroupement d’entreprises et la consolidation des PME.

« Small Business Act » à la française
L’Etat soutient les PME. En Europe il faudrait faire comme aux EU. Nocif de maintenir artificiellement en vie des entreprises en difficulté sans avenir. Mais achats publics efficaces si dynamisation des fournisseurs. Les groupes étrangers peuvent concourir à l’obtention de projets en France mais les compétiteurs étrangers ne sont pas admis aux EU = injustice.

Concurrence loyale ou « moins cher pour moins d’emplois »
P.207 paragraphe 1. Les fournisseurs font les frais de l’action volontariste de l’Etat en faveurs des prix bas. Producteurs étrangers pas soumis aux lois et contrôles mis en place en France donc privilégiés.
Il faut encourager la synergie entre les producteurs pour rééquilibrer les forces en présence.

Brevets et défense de la langue française
Dépôt de brevet essentiel pour toute PME voulant sécuriser, valoriser et exploiter son innovation sur le marché mondial. Mais le coût moyen d’un brevet déposé en France est très élevé à cause de la traduction obligatoire en 6 langues de l’UE. Accord de Londres pour limiter à 2 traductions (parmi anglais, allemand et français) mais la France ne ratifie pas car attachement à la francophonie.
La défense de la langue française ne doit pas bloquer la stimulation de la recherche.

A la conquête du monde
Démocratie d’opinion => incite à privilégier l’image au détriment de nos intérêts. Chef d’Etat en déplacement à l’étrangers souvent accompagné de patrons de grandes entreprises pour signer des contrats. Mais cela veut dire que la conclusion est impérative et le client se trouve alors en position de force et peut fixer le prix au détriment du vendeur. De plus ce ne sont pas sur les grandes entreprises déjà implantées au niveau mondial qu’il faut concentrer l’effort mais sur les PME, qui ont un potentiel d’exportation très prometteur. Leurs profits sont à faire hors de France. Il y a une énorme hausse des profits chez les grandes entreprises cotées en bourse, mais pas chez les PME dont les profits seraient pourtant davantage bénéfiques au niveau national. Ainsi les PME peuvent réussir à l’exportation.

Consolider les PME
Pas assez de PME de plus de 250 salariés. Les seuils aboutissent à une culture de la petite taille.
J.Arthuis veut faciliter le regroupements de PME en vue de fortifier leur assise financière, obtenir des gains de productivité, permettre le recrutement de jeunes ingénieurs, nouer des partenariats avec les chercheurs, investir de nouveaux marchés à l’échelle du monde. P.212.
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