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Cours Denis 1er semestre9

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Message  karuto Lun 12 Nov - 14:58

1.1.1.
Les principaux protagonistes du mouvement








Gauchiste : à distinguer de la gauche, plutôt
ultra-gauche ou extrême de l’extrême gauche





Mouvement du 22
mars : D. Cohn Bendit. Il a été constitué après arrestation de lycéens
membres du comité vietnam. Ce mouvement regroupe des militants assez
hétéroclites sur plan politiques : anarchistes, libertaires assez
nombreux, mais aussi trotskistes, maoistes.


A son apogée, le mouvement ne dépassera les 1200 adhérents.
Ils sont relativement peu nombreux mais actifs.


ORA : organisation révolutionnaire anarchiste





Trotskistes :


JCR (Jeunesse
Communiste Révolutionnaire), Groupe Franck(iste) : A. Krivine


FER (fédération des étudiants rév).
Groupe Lambert(iste)


Deux sœurs ennemis, division en 1952, quatrième
internationale entre deux groupes un qui a suivi P. Franck et l’autre qui a
suivi P. Lambert (alias P. Boussel)


Ancêtres LCR et PT.





Souvent JCR proviennent de branche étudiante du PCF, fort
courant hostile à la ligne jugée réformiste bureaucratique du PCF. Krivine. H.
Weber, auj. un des responsables nat. Du PS.


Rôle assez important en 68, sont bien plus psts que la
branche lambertiste





Maoistes :


Réunis pour la plupart dans l’UJCml (Union des Jeunesses
Communistes marxistes-léninistes), organisation très populistes qui adoptera un
comportement souvent sectaire, agressif, obnubilé par implantation
d’intellectuels dans classe ouvrière (« établis »). Ils seront plutôt
en retrait par rapport aux militants étudiants, plus jonction avec les
ouvriers. Marx-Hengels-Lénine-Staline-Mao, jugent très sévèrement la
destalinisation de l’URSS et du PCF, considéré comme trahison de la révolution.
Sont très éloignés des communistes mais aussi des trotskistes (trouvent URSS
encore trop stalinienne).


Malgré ces désaccords, c’est tout de même avec l’extrême
droite que maoistes échangeront les coups les plus durs (Ext. Dte :
Alain Madelin, gerard longuet)





Malgré toutes différences stratégiques et idéologiques, se
livrent à une critique en règle de la gauche traditionnelle des appareils
syndicaux et partisans de la gauche classique : aussi virulente que celle
qui vise la droite gaulliste. Toujours soucieux de faire jonction entre
étudiants et ouvriers, s’en prennent assez durement aux partis traditionnels
s’en prenant tantôt FGDS, avancée opportuniste de la sociale-démocratie
bourgeoise en insistant sur le fait que le terme de social-démocratie est bcp
plus péjoratif à l’époque qu’aujourd’hui., ils s’en prennent aussi et surtout
au PCF : organisation bureaucratique et réformiste prête à sacrifier la
révolution.





Cohn Bendit se déclare satisfait d’avoir défilé devant les
crapules staliniennes. Les communistes lui renvoient la politesse : G.
Marchais (secrétaire général en 72) le traite de fauteur de troubles et
d’anarchistes allemand.


La contestation gauchiste vise également les syndicats,
englobant parfois syndicalisme étudiant et l’UNEF : trahison et sclérose
des appareils syndicaux (négociations, appel à la reprise du travail). CGt
réplique en rappelant que les étudiants plutôt favorisés socialement n’ont pas
de leçons à donner aux ouvriers « l’incroyable prétention de certains
étudiants » de vouloir diriger mouvements ouvriers.





Liaison étudiants/travail envisagée parfois de manière
idyllique par gauchistes.





Rôle de l’UNEF, alors le premier syndicat étudiant, en
concurrence avec la FNEF de droite : 45 000 adhérents. Certain
prestige qui remonte à son opposition à la guerre d’Algérie, mais a perdu
depuis la guerre d’Algérie la moitié de ses troupes. Assez grave crise
institutionnelle et financière : cela peut expliquer qu’elle ait pu
paraître dépassée. Se situe au carrefour des différents groupes de gauche et
d’extrême gauche et enjeu âpre auprès de f=différents groupes politiques :
PCF, trotskistes, PSU de Rocard qui la contrôle d’ailleurs à ce moment. C’est
J. Sauvageot (PSU) qui assure présidence par interim en mai 68.





Dernier acteur : SNESup (syndicat National de
l’Enseignement Supérieur) : regroupe des gens qui appartiennent à la FEN
(, et travaille dans l’enseignement. Dirigeant A Geismar, évolue vers des
positions de plus en plus radicales jusqu’à démissionner fin mai. Gens ont pu
le confondre de par sa jeunesse avec étudiants. Forme avec Cohn Bendit, A.
Sauvageot trio retenu.


Les membres du SNESup sont en contact direct avec étudiants
et organisation des enseignants souvent associé à l’UNEF essayant de jouer rôle
de médiateur entre étudiants et enseignants. Local à Paris sert de lieu de
rendez-vous pour étudiants contestataires, et en même temps sert de centrale de
communication entre représentants du mvt et forces de police. Préfet de
police : M. Grimmaud a raconté comment dans éprouvant difficultés à joindre
représentants avait fait installer ligne directe avec local du SNESup. Si on
est prêts à en découdre physiquement, on ne peut pas parler véritablement de
guerre civile (environ une 10aine de
victimes directes).

1.1.2.
Le déclenchement de la crise








Cette crise débute véritablement le 3 mai après fermeture de
l’université de Nanterre et l’évacuation de la Sorbonne par la police ().
Arrestation assez maladroite va provoquer des protestations. Répression contre
les « meneurs » entraîne l’extension de la contestation à l’ensemble
des étudiants. A partir du 3 mai, après lancement d’un mot d’ordre de grève par
organisations majoritaires UNEF et SNEsup, les manif et combats de rue
s’intensifient dans quartier latin de la capitale. Point cuminant : nuit du 10 au 11 mai. Après l’échec des
négociations, le quartier latin est occupé par les étudiants qui bâtissent une
trentaine de barricades, l’assaut est donné par forces de police le 11 mai à 2h
du matin, jusqu’à 6h du matin. Le pouvoir politique est plutôt pris de vitesse
et donne l’image de ne pas prendre les évènements au sérieux. Plusieurs indices
le montrent : Olivier Guichard, l’un des barons du gaullisme indiquera
plus tard que DG dormait et personne n’avait osé troubler son sommeil. Pompidou
était en visite en afghanistan. Cette première nuit des barricades sera très
dure : étudiants et CRS ont des problèmes de communication (CRS SS,
étudiants-diants-diants). Dure pour les deux côtés et pouvoirs.


Journaux contre dureté des policiers, tous les grands partis
dénonce brutalité (y compris parti deVGE). Avec la presse, l’opinion publique
bascule plutôt dans le camp des étudiants.


Les organisations syndicales sont d’abord plutôt méfiantes
puis se déclarent solidaires : appel à une grève de 24h pour le 13 mai et
manifestations.


DG avait tenu jusque là un discours plutôt sévère. Son
premier minstre Pompidou, le 11 mai au soir à son retour d’Afghanistan va
s’efforcer de désamorcer la crise en acceptant des concessions (réouverture de
la Sorbonne). DG n’apprécie pas trop mais lui laisse carte blanche en le
laissant prendre ses responsabilités. Pour les uns c’est Pompidou qui aurait
ainsi commis l’erreur de tout faire basculer en passant de fermeté à
négociation (faibless). Pour d’autres, sans cette intervention modérée, les manifestations
auraient pris une tournure autrement plus menaçante pour le pouvoir politique.

Ces manifestations à Paris, et en région, sont très puissantes :
elles regroupent étudiants et salariés qui défilent les uns derrière les autres
(drapeaux noires de l’anarchie et rouges communistes se mêlent sans se
confondre). Ces manifestations diu 13 mai autont été une des rares initiative
commune des étudiants et des ouvriers.
karuto
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